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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 12:33

La science économique et l’économie générale essaient d’expliquer les phénomènes économiques de la réalité et indiquent les décisions optimales à prendre, aussi bien pour  le consommateur (théorie du consommateur) pour le producteur (théorie du producteur) ; pour l’Etat (politique économique).La science économique cherche un équilibre entre les ressources en nombres limités et les nombres illimités.     

La science économique est basée sur deux(2) notions essentielles : la rareté d’une part et la satisfaction des besoins d’autre part. Pour répondre à ses besoins nous allons structurer notre  cours  en 2 parties :        

ü  Agrégats, croissance et développement subdivisés en 3 chapitres.

ü  Les relations économiques internationales subdivisées en 5 chapitres.

On peut illustrer l'équilibre Emploi . Ressource en prenant le cas de l'économie française à différentes périodes. On constate alors que ce tableau révèle un certain nombre de choses.

Lorsque l’on désire mesurer les performances d’une économie, il faut choisir un certain nombre de résultat en fonction des Biens et Services produits. La comptabilité nationale permet de déterminer les grandes caractéristiques que de l’activité économique. Ces grandeurs sont également appelées des Agrégats.

 

1. Définitions

 

C’est l’ensemble des techniques comptables utilisées pour mesurer les activités économiques d’un pays.

 

C’est une grandeur statistique mesurant l’activité économique exercée sur un territoire pendant une période donnée.

 

Pour produire, une entreprise doit consommer des matières premières (exemple : le pétrole ….)

Mais aussi des produits élaborés qu’elles se procurent auprès d’autres entreprises. Ces consommations sont appelées intermédiaires, car elles participent à l’élaboration du produit final. La richesse crée par l’entreprise n’est pas égale au prix de vente de son produit, mais à la différence entre ce prix et la valeur des consommations intermédiaires. Cette contribution à la création de richesse s’appelle la valeur ajoutée de l’entreprise.

VA=Valeur des biens et services produits.Valeur des biens et services utilisés dans le processus de fabrication.

VA=Valeur des biens et services produits .Valeurs des consommations intermédiaires.

Cette valeur ajoutée est distribuée sous forme de :

ü  Salaire aux employés

ü  Impôts à l’Etat

ü  Cotisations aux organismes de sécurité sociale

ü  Intérêt et dividende aux propriétaires et autres capitaux

ü  Epargne, conservée au sein de l’entreprise.

2. Les principaux agrégats

 

 

L’analyse des agrégats économiques s’effectue selon 3 optiques :

ü  optique de la  dépense

ü  optique des revenus

ü  optique des produits.

 

 

ü  Le PIB : Produit Intérieur Brut

C’est la somme des produits intérieurs bruts marchands et des PIB non marchand.

Le PIB est la production des Nationaux et les non Nationaux résidents sur le territoire d’un pays.

Le PIB marchand est la production de tout ce qui est commercialisable sur le marché.  

Exemple : le coton, l’ananas, le transport.

Le PIB non marchand est l’ensemble des services ou biens non commerciaux.

Exemple : les services additifs.

ü  Le PNB

C’est la production des nationaux résidents et non résidents

 

 

 

Dans cette optique on distingue les agrégats de la production que sont : PIB, PNB, le PIN, le PNN

Ø  Les trois méthodes de calcul du PIB.

Le PIB est la richesse créée pour tous les agents économiques résidents sur le territoire national. Il peut être marchand ou non marchand.

Ø  Le PIB marchand est évalué au prix du marché

PIB marchand=Somme des VA+TVA ou TPS+droit de douane et assimilés.

Ø  Le PIB non marchand est évalué au cout des facteurs.

PIB non marchand =Somme des VA au coût des facteurs.

                              =Somme  (VA au prix du marché.taxe et impôt)

De façon générale, le PIB se calcule selon 2 approches :

ü  l’approche pour les dépenses

ü  l’approche pour les revenus.

Selon l’approche pour les dépenses :

PIB = Consommation des ménages + Dépenses publiques + Investissement brut + Xn

Xn ou exportation nette = Exportation – Importation.

Selon l’approche pour les revenus

PIB = Salaires + Rentes + Profits + Intérêts + Autres Allocations

ü  Le calcul du PNB

C’est la production des nationaux résidents et non résidents sur le territoire.

PNB = PIB + Somme des revenus des facteurs reçus du reste du monde –Somme des revenus des facteurs versés au reste du monde.

LE  PNB  permet d’apprécier la richesse d’un pays.

NB : Le produit intérieur et national que nous avons envisagés sont bruts et son déflaté des amortissements.  Aussi en déduisant du PIB, le montant de l’amortissement, on obtient le PIN.

 

 

Dans l’optique du revenu, nous avons le revenu national (RN), le revenu personnel (RP)

ü  Le revenu national

Le  revenu national est égal à la somme des rémunérations des agrégats économique

RN=Somme des revenus perçus par les Agents économiques

RN= PNN – impôts indirects

RN= bénéfices des entreprises + intérêts + salaires+ autres revenus

ü  Le Revenu Personnel

C’est l’ensemble des revenus que reçoivent les ménages, qu’ils découlent ou non d’une contribution à la production.

RP = transferts + dividendes + intérêts + salaires + autres revenus.

NB : Le revenu disponible est le montant dont disposent les ménages pour consommer ou épargner.

 

 

Elle est la somme des dépenses effectuées pour tous les agents économiques au cours d’une période. Elle forme la demande intérieure.

DN = FBCF + Consommation finale des Agents économiques

Elle est la somme de la demande intérieure et de la demande extérieure (exportation).

Illustration du PIB et ses composants :

L'INSEE nous fournit les informations suivantes concernant l'équilibre Emplois . Ressources de l'économie Nationale entre 1980 et 2002.

Le PIB et ses composants (en milliards d'euros)

 Source : INSEE Comptes Nationaux

 

 

 

 

 

 

Le PIB et ses composants (en % du Total)

Source : INSEE Comptes Nationaux

Constats :

ü  La valeur du PIB français a plus que triplé entre 1980 et 2002 malgré une situation caractérisée de crise économique.

ü  La consommation des différents agents économiques représente plus de 60 % du PIB

ü   Les dépenses d'investissement sont en baisse en valeur relative et ne représentent plus que 15,5 % du PIB en 2002 contre près de 20 % en 1980.

ü  On constate que le solde des échanges de biens et services, négatif en 1980 et 1990 est devenu bénéficiaire en 2002 suite à une progression des exportations plus importante que la progression des importations. Les exportations représentent par ailleurs un quart du PIB (comme les importations) ce qui montre l'importance de l'ouverture de l'économie nationale, phénomène qui s'est amplifié tout au long de la période.

3. Les limites des agrégats

 

Les Agrégats comme le PIB et le PNB ne tiennent pas compte de certaines activités économiques telles les services rendus pour les femmes au foyer ou les travaux effectués pendant les heures de loisir. De  façon générale le secteur informel et l’économie souterraine sont ignorés dans l’évaluation des agrégats. 

 

 1980

1990

2002

Produit intérieur brut

439,4

1 009,3

1 520,8

Importations

100,3

224,3

380,2

Ressources

539,7

1 233,6

1 901,0

 

 

 

 

Dépenses de consommation finale des ménages

243,2

553,9

823,0

Dépenses de consommation finale des administrations publiques

94,5

224,7

363,0

Dépenses de consommation finale des Institutions sans but lucratif

2,2

4,7

10,2

Formation brute de capital fixe

104,6

227,8

296,0

Divers

0,5

1,1

1,5

Variation de stocks

5,2

7,0

.4,3

Exportations

89,6

214,4

411,6

Emplois

539,7

1 233,6

1 901,0

 

 1980

1990

2002

Produit intérieur brut

81,42%

81,82%

80,00%

Importations

18,58%

18,18%

20,00%

Ressources

100 %

100 %

100 %

 

 

 

 

Dépenses de consommation finale des ménages

45,06%

44,90%

43,29%

Dépenses de consommation finale des administrations publiques

17,51%

18,21%

19,09%

Dépenses de consommation finale des Institutions sans but lucratif

0,40%

0,38%

0,54%

Formation brute de capital fixe

19,39%

18,46%

15,57%

Divers

0,09%

0,09%

0,08%

Variation de stocks

0,96%

0,57%

.0,23%

Exportations

16,59%

17,38%

21,65%

Emplois

100 %

100 %

100 %

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 11:25


Pour satisfaire ses besoins, un agent économique doit pouvoir se procurer les biens ou services qu’il ne produit pas lui même. Nos sociétés utilisent un bien particulier, la monnaie, pour faciliter les échanges entre les différents agents économiques.

1. La monnaie 

Les échanges entre individus ne se font pas forcément par l’intermédiaire d’une transaction de type monétaire. Le troc, c’est à dire l’échange d’un bien contre un autre bien, est aussi un moyen de satisfaire ses besoins. Néanmoins, l’introduction d’un instrument facilitant les échanges est un élément de simplification et de développement des relations entre les agents économiques.

 

2. La création monétaire

La monnaie est un instrument indispensable à l’activité économique puisqu’elle facilite les transactions. La masse monétaire en circulation représente le pouvoir d’achat dont dispose les agents économiques à un moment donné. L’accroissement de la masse monétaire est donc synonyme de croissance économique puisqu’il permet l’augmentation des échanges.

a.        Un agent économique souhaite satisfaire un besoin mais ne dispose pas d’un pouvoir d’achat suffisant (la quantité de monnaie dont il dispose est insuffisante).

b.       Il va donc chercher à accroître son pouvoir d’achat en se procurant une quantité de monnaie supplémentaire auprès de l’agent économique autorisé à créer de la monnaie : une banque.

c.        Ce supplément de monnaie lui est accordé si la banque lui fait crédit. Le crédit est donc l’instrument de la création monétaire.

d.       Ce crédit se retrouve sur le compte du bénéficiaire sous la forme d’un dépôt (somme qui apparaît au crédit du compte du bénéficiaire) : on dit alors que « les crédits font les dépôts ».

La banque, ayant accordé un crédit, rémunère ce service en faisant payer à l’emprunteur un intérêt proportionnel au montant emprunté.

L’agent économique rembourse par la suite ce crédit, ce qui entraîne la destruction de la monnaie ainsi créée.

 

La Banque Centrale à la responsabilité du contrôle de la masse monétaire en circulation dans l’économie. Comme ce sont les banques commerciales qui créent de la monnaie par le biais du crédit, la Banque Centrale ne peut agir que par l’intermédiaire du contrôle de l’émission de la monnaie fiduciaire. Les banques commerciales, même si elles ne créent que de la monnaie scripturale, doivent en effet disposer d’un certain volume de monnaie fiduciaire pour satisfaire aux besoins de liquidités de la part de ses clients. Ce besoin de liquidité permet à la Banque Centrale de réguler la création monétaire de la part des banques commerciales.

La masse monétaire disponible à un moment donné dans un système économique donne la mesure du pouvoir d’achat des agents économiques. Il est donc nécessaire de pouvoir la définir le plus précisément possible pour que la Banque Centrale puisse mettre en place une politique monétaire appropriée.

Les agrégats monétaires regroupent donc les avoirs en fonction de leur degré de liquidité, du plus liquide (les liquidités détenues par les agents économiques) au moins liquides (avoirs détenus sous la forme de bons du Trésor ou de bons de trésorerie). Cette notion de masse monétaire ne se limite donc pas aux formes liquides de la monnaie. La masse monétaire doit aussi inclure l’ensemble des actifs constituant une réserve de pouvoir d’achat rapidement mobilisable par les agents économiques pour financer des dépenses de consommation ou d’investissement.

Voilà pourquoi, en dehors de ces agrégats monétaires, on définit aussi des agrégats de placement qui reprennent les différents types de placement financiers détenus par les agents économiques non financiers.

La Banque Centrale suit donc l’évolution de ces agrégats monétaires pour évaluer l’évolution de la masse monétaire en circulation dans l’économie. Elle utilise l’un de ces agrégats comme référence pour définir sa politique monétaire : l’indicateur principal retenu est M 3.

Les établissements de crédits assurent aujourd’hui la majorité du financement de l’activité économique.

 

Les entreprises qui produisent le même bien ou service cherchent donc à satisfaire le même besoin. Elles sont donc en concurrence et s’adressent à la même clientèle sur un marché particulier. La réalité est plus contrastée, et les marchés ne se caractérisent pas tous par une structure de concurrence.

 

   

Au point d’intersection des deux courbes Q*, la demande est égale à l’offre et ce, à un prix d’échange P*.

3. La notion de marché concurrentiel 

 

 

ü  La monnaie est un bien économique : il a une utilité et il doit être produit (il n’est pas disponible naturellement dans la nature) par un agent économique spécifique.

 

ü  La Monnaie est un actif qui permet à son détenteur d’acquérir un bien ou un service.

 

ü  La monnaie comprend l’ensemble des moyens de paiement à la disposition des agents économiques leur permettant de réaliser des transactions.

 

Les fonctions de la monnaie :

 

ü  La monnaie est un instrument d’échange : la monnaie est un intermédiaire. Ce n’est pas un bien convoité pour lui-même, mais parce qu’il permet d’acquérir des biens et services finaux.

ü   

ü  La monnaie est un étalon de mesure : la monnaie permet d’évaluer la valeur de tout bien ou service échangeable sur un marché. La monnaie permet donc de comparer la valeur des différents biens économiques. Chaque bien et service est donc évalué par un prix d'échange qui représente la quantité de monnaie qu'un individu doit fournir en contrepartie de l'acquisition de ce bien. 

 

ü  La monnaie est une réserve de valeur : la monnaie est une réserve de valeur qui peut être utilisée n’importe quand dans le temps. Elle permet donc à son détenteur de conserver un pouvoir d’achat qu’il pourra mobiliser au moment de son choix. L'évolution des prix (l'inflation) vient diminuer la valeur d'échange de la monnaie puisque la hausse des prix augmente la quantité de monnaie nécessaire à l'acquisition d'un bien.

 

 

Les formes de la monnaie :

 

ü  monnaie divisionnaire : c’est la monnaie métallique, c’est à dire l’ensemble des pièces en circulation dans une économie.

 

ü  monnaie fiduciaire : c’est la monnaie « papier », c’est à dire l’ensemble des billets détenus par les agents économiques.

ü   

ü  monnaie scripturale : ensemble des soldes positifs des comptes à vue dans les banques, des comptes postaux ou des comptes du Trésor Public.

ü  Monnaie électronique : elle est constituée par les moyens électroniques de gestion de la monnaie de banque habituelle. Par exemple : la carte d’identification et la carte à mémoire qui fonctionnent grâce à des terminaux.

ü  Monnaie plastique : La carte de crédit : c’est une carte plastique émise par une banque ou un établissement financier. Elle permet d’acheter à crédit.

Exemple: American express, visa, Dinner’s club

 

 

§  La circulation de la monnaie : La monnaie divisionnaire ou scripturale est directement échangée entre deux individus par le biais d’un paiement au comptant lors d’une transaction. Par contre, la monnaie scripturale est transférée d’un compte à un autre compte par le biais d’instruments spécifiques (le chèque, la carte bleue, le virement…).

L’augmentation des échanges et l’importance croissante prise par la monnaie scripturale entraîne une dématérialisation de la monnaie. Tout d’abord, la monnaie fiduciaire a pris le pas par rapport à la monnaie divisionnaire. Puis, le développement de la monnaie scripturale s’est traduit par une diminution du poids de la monnaie divisionnaire et fiduciaire dans les échanges économiques. Le développement du porte-monnaie électronique et des virements bancaires devraient accentuer ce phénomène dans les années à venir.

 

 

 

ü  les institutions financières : créent de la monnaie grâce aux crédits qu’elles accordent aux différents agents économiques ayant des besoins de financement.

 

ü  La Banque Centrale : émet la monnaie fiduciaire et refinance les banques commerciales.

 

ü  Le Trésor Public : émet la monnaie divisionnaire.

 

 

 

ü  M 1 = monnaie divisionnaire + monnaie fiduciaire + monnaie scripturale. M1 reprend donc l’ensemble des avoirs liquides des agents économiques non financiers.

 

ü  M 2 = M1 + dépôts sur les comptes sur livret. Les comptes sur livrets contiennent des avoirs qui ne peuvent directement être utilisés comme moyen de paiement.

 

ü  M 3 = M2 + ensemble des titres de placement émis par les institutions de crédit (part dans les FCP, titres de créances négociables, dépôts à terme…). M2 + ensemble des titres de placement émis par les institutions de crédit (part dans les FCP, titres de créances négociables, dépôts à terme…).

 

ü  M 4= M3 + ensemble des titres émis par le Trésor Public et les entreprises (bons de trésorerie, bons du Trésor).

 

ü  P 1 = les placements sous la forme d’épargne contractuelle (PEL…).= les placements sous la forme d’épargne contractuelle (PEL…).

 

ü  P 2  = essentiellement les titres obligataires.

 

ü  P 3  = les actions et part de SICAV actions.

 

La création monétaire opérée par les banques ne se fait pas sans contreparties. Elle n’est possible que parce que les émetteurs de monnaie ont acquis un certain nombre d’actifs soit auprès d’agents économiques nationaux, soit auprès d’agents économiques étrangers.

Il s’agit essentiellement :

 

ü  des créances sur l’étranger : ensemble des devises détenues par les institutions financières. L’acquisition de ces devises étrangères se traduit par de la création de monnaie nationale.

 

ü  du crédit interne : ensemble des créances détenues par les institutions financières sur l’Etat et l’économie.

 

  • définition : Un marché en économie est le lieu de confrontation entre une offre et une demande d’un bien ou d’un service qui permet de déterminer le prix d’échange (ou prix d’équilibre) de ce bien ou de ce service et les quantités qui seront échangées.
  •  
  • représentation graphique : la fonction d’offre est une fonction croissante par rapport au prix : plus un bien est échangé à un prix élevé, plus les entreprises seront incitées à le produire.

La fonction de demande est une fonction décroissante par rapport au prix : la demande d’un bien est d’autant plus importante que le prix de ce bien est faible.

 

 

En science économique, la notion de marché concurrentiel est très précise. Un marché dit « de concurrence pure et parfaite »doit respecter cinq contraintes :

 

Atomicité de l’offre : il y a sur le marché un très grand nombre d’offreur. Donc aucune entreprise ne peut imposer sa loi et influencer le comportement de ces concurrents.

 

Atomicité de la demande : il y a sur le marché un très grand nombre de demandeur.

 

Homogénéité du produit : les biens échangés sur le marché ne sont pas dissociables. Ils sont donc identiques pour l’acheteur et ne peuvent se différencier que par leur prix.

 

Mobilité parfaite des facteurs de production : une entreprise peut à tout moment entrer sur le marché ou en sortir sans que cela ne se traduise par un coût dissuasif (absence de barrières à l’entrée et à la sortie).

 

Information parfaite : les offreurs comme les demandeurs ont tous la même information concernant les conditions du marché (quantités offertes et demandées, prix des échanges…).

 

typologie des marchés de concurrence imparfaite : Le terme concurrence définit donc une structure particulière de marché qui est rarement réalisée dans la réalité. C’est pourquoi l’analyse économique a déterminé d’autres types de marchés plus proches de ce qui se pratique réellement :

 

  • Marché monopolistique : il n’y a qu’un seul offreur face à une multitude de demandeur. Il détermine donc tout seul le niveau de production et il cherche alors à maximiser son profit (exemple : la SNCF, SODECI).

 

  • Marché monopsonistique : il n’y a qu’un seul demandeur face à plusieurs offreurs. Le demandeur cherche donc à minimiser le prix (exemple : marché de l’armement en France).

 

  • Marché oligopolistique : il n’y a qu’un petit nombre d’entreprises qui offrent le produit. On parlera d’oligopole de combat quand ces entreprises, cherchant à acquérir des parts de marché, se livreront à une guerre des prix. Par contre, il y aura oligopole d’entente quand les entreprises se mettront d’accord sur le prix de vente ou sur les quantités échangées (exemple : le marché pétrolier).

 

  • Marché de concurrence monopolistique : les entreprises présentent sur le marché pratiquent une stratégie de différenciation du produit de manière à se créer une clientèle particulière (exemple : marché automobile).

 

  • des marchés de plus en plus oligopolistiques : De nos jours, les marchés sont de plus en plus caractérisés par une structure oligopolistique. Cette tendance est le résultat d’une accélération du phénomène concentration des firmes. Par concentration, on entend toute opération de croissance externe d’une entreprise qui se traduit par la diminution du nombre d’offreurs opérant sur un marché et par l’augmentation de la taille des entreprises restantes.

Ce phénomène a de multiples causes (ouvertures des marchés, internationalisation des firmes…) et traduit l’accroissement de la taille critique des entreprises qui s’affrontent maintenant à l’échelle mondiale. La taille critique est la taille minimale qu’une entreprise doit avoir (en terme de part de marché par exemple) pour ne pas être dépendante de la stratégie de ces concurrents.

Il y a bien sur un rapport évident entre le degré de concentration d’un marché et sa structure : plus un marché est concentré, plus il a de chance d’être caractérisé par une structure oligopolistique (un marché concentré à l’extrême se traduit par une structure monopolistique).

De même, le degré de concentration d’un marché est un bon indicateur de son intensité concurrentielle : plus un marché est concentré, plus les risques d’entente sont forts, et moins la concurrence risque d’être importante entre les offreurs.

Le degré de concurrence d’un marché dépend donc en grande partie de sa structure. Si, en théorie, un marché de concurrence pure et parfaite garantie une concurrence maximale, dans la réalité, le phénomène de concentration favorise le développement de structures de marchés de type oligopolistique.

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 16:19
Le système est défini comme « un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but ».
L’observation des différents systèmes comme par exemple : l’économie, l’entreprise, l’écologie…, et de façon générale des grands systèmes de la nature et de la société, constitue une approche globale dite « Systémique ».
L’entreprise est un système, comme tout système, elle comporte :
Une structure : composée d’éléments matériels (les locaux), incorporels (fonds de commerce) et d’humain (personnel). Un réseau de flux physique et financier et aussi d’information reliant les différents éléments. Tout en réalisant l’unité d’organisation.
L’entreprise est composée de sous système en interaction. Parmi les sous système de l’entreprise, on distingue :
Le système d’information : ensemble de moyens et de procédure destiné à fournir aux membres de l’entreprise une représentation de l’état de fonctionnement de celle.ci face à son environnement. Le système de décision : ensemble de tous les éléments (personnels, procédure) qui interviennent dans le processus de décision. Les systèmes opérationnels : système de production, système financier, système de gestion du personnel.
Un système peut être ouvert, fermer ou complexe.
Un système ouvert est une relation permanente avec son environnement et il échange avec celui.ci de l’énergie, de la matière, de l’information qu’il utilise pour maintenir son organisation contre la dégradation du temps et il rejette de l’entropie (énergie usée).
Exemple : Organisme humain
Il n’échange rien avec son environnement ; il vit sur ses réserves et accumule de l’entropie jusqu'à ce que celle.ci soit maximum et qu’il ne puisse plus fournir aucun travail.
Exemple : une pile énergétique
De façon générale, un système est complexe. Il est souvent constitué par une grande variété d’élément organisés hiérarchiquement et ayant des fonctions spécialisées. Les différents niveaux hiérarchiques et les éléments sont reliés entre eux par une grande diversité de liaison et les interactions sont non linéaires c'est.à.dire que les variables sont fonctions d’autres variables.
Exemple : la société humaine
Le concept de l’approche systémique s’articule autour du principe de l’unité entre tous les systèmes de la nature et de la société. Cette unité de conception nécessite une vision globale différente de l’analyse analytique. La globalisation autorise la présentation ou la modélisation des systèmes et donc la simulation de leurs fonctionnements.
L’approche analytique
Celle.ci ramène le système à ses éléments constitutifs, les plus simples, en réalisant une étude détaillée pour expliquer les interactions existantes entre elles. Elle étude le système en isolant, en modifiant uniquement une variable à la fois et à partir de là, on déduit des lois générales ;
L’approche systémique
Elle considère le système dans sa totalité organisée, dans sa complexité et sa dynamique.
Au lieu d’isoler, elle réunie et simule le fonctionnement d’un modèle pour observer les effets des différents types d’interaction entre les éléments. Elle attache peu d’importance aux détails pour s’intéresser à la connaissance et la définition des buts.
La construction d’un modèle (modélisation)
Elle se fait à travers plusieurs phases. Tout d’abord on découpe chaque système en sous système dont on détermine l’aspect structural. Ensuite, on s’accorde à observer les diverses interactions existants entre les sous systèmes du modèle.
La simulation
Une fois, le modèle établit, on peut simuler son fonctionnement c'est.à.dire fait varier simultanément plusieurs variables en même temps.                                                                                             
A partir de l’observation du comportement, on dégage des tendances concernant son évolution probable. Les informations ainsi obtenues permettront d’effectuer des choix sur des futures possibles.
              L’approche systématique permet d’appréhender un système par une étude du fonctionnement de son modèle. Et grâce à la simulation, elle facilite l’émergence des idées nouvelles et la mise en évidence des notions de délai et de décalage temporel.
Conclusion
L’apport systémique repose sur la définition du système cité précédemment : « un ensemble d’élément en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but ».
L’intérêt de l’approche systémique consistera donc :
D’une part à apprécier la façon dont le système est piloté, c’est-à-dire comment son fixé les objectifs, quelles sont les variables d’actions et comment est contrôlé l’évolution de l’organisation d’où l’intérêt de comprendre le système de l’information et le pilotage de l’entreprise. D’autre part à concevoir que le pilotage n’est possible que s’il y a contrôle des réalisations. On effectue on comparaison entre les prévisions et les résultats obtenus.
Cette comparaison fournit des écarts qui sont à analyser pour définir les responsabilités et décider des mesures correctives : d’où l’importance de comprendre le processus de décision.
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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 16:00
La consommation représentant 60 % du PIB, elle constitue une variable fondamentale en économie. Un certain nombre d’économistes se sont donc attachés à définir précisément la fonction de consommation. L’analyse de la fonction de consommation, est alors effectuée d’un point de vue macroéconomique, même si la consommation globale n’est que le résultat de l’agrégation des consommations individuelles des ménages.
La fonction de consommation donne lieu à deux types d’analyses :
    En définitive, la fonction de consommation, bien que liée au revenu, dépend d’autres facteurs qui se rapportent parfois à des considérations d’ordre psychologique. Cette relation est aussi plus ou moins corrélée selon la durée de la période considérée A court terme, la relation semble moins vérifiée que sur une longue période.
Les ménages consomment en majorité des biens et services pour leur usage exclusif. Une partie de leurs besoins ne peut par contre pas être satisfait directement par le marché, qui est incapable de leur fournir les biens économiques correspondant. Des agents économiques spécifiques vont donc prendre le relais des entreprises pour permettre aux ménages de satisfaire leurs besoins.
On distingue aussi :
L’incapacité du secteur privé à produire ces services collectifs non marchands pose la question de l’intervention de l’Etat dans la sphère économique de manière à satisfaire un certain nombre de besoins.
    En définitive, l’intervention de l’Etat se justifie dans des domaines ou le marché est incapable de susciter une production d’origine privée, en partie parce que l’intérêt d’un agent économique particulier se trouve en opposition avec l’intérêt collectif.
    Pourtant, depuis quelques années, des voix s’élèvent pour remettre en cause l’intervention de l’Etat dans la sphère économique en avançant une série d’arguments :
 Outre des considérations économiques, les partisans d’un interventionnisme fort de l’État dans l’économie s’appuient sur des considérations d’ordre sociopolitiques. La prise en charge par l’Etat-Providence de la production de services non-marchands permet à l’ensemble des ménages d’y avoir accès à un coût inférieur à son prix de revient. Cette action est donc un instrument de justice social puisqu’elle permet de compenser une partie des inégalités engendrées par la répartition primaire des revenus.  
ü  L’analyse keynésienne insiste sur la relation privilégiée qui existe entre la consommation et le revenu. Cette analyse repose sur la consommation globale, c’est donc une approche macroéconomique.
ü  La relation consommation / revenu est déterminée par la notion de propension moyenne à consommer. Cette propension moyenne à consommer se calcule en faisant le rapport entre consommation finale des ménages et leur revenu. Elle détermine donc la part du revenu des ménages qui est consacrée à la consommation.
Soit :
Propension moyenne à consommer = consommation finale des ménages / revenu disponible
ü  Approche dynamique de la consommation : La science économique cherche en particulier à pouvoir fournir des outils permettant d’expliquer et de prévoir les évolutions de l’activité économique. L’analyse keynésienne repose donc sur une approche dynamique de la fonction de consommation. Il s’agit alors d’analyser les variations de la consommation globale engendrées par la variation du revenu disponible des ménages. Keynes définit alors la propension marginale à consommer, qui détermine dans quelle mesure une variation des revenus à un impact sur la consommation finale.  
Soit :
Propension marginale à consommer=accroissement de la consommation / accroissement du revenu
La conséquence de cette loi psychologique fondamentale est donc que la propension moyenne à consommer des ménages doit diminuer dans le temps avec l’augmentation des revenus. Ainsi, sur le long terme, cette propension moyenne à consommer va devenir inférieure à la propension marginale à consommer.
Dans les faits, l’analyse keynésienne ne semble pas validée par les données économiques. A court terme, la propension moyenne à consommer peut connaître des variations en fonction entre autre du moral global des ménages. Par contre, sur le long terme, cette propension moyenne à consommer témoigne d’une certaine stabilité. Il n’y aurait donc pas tendance à une augmentation du comportement d’épargne de la part des ménages lorsque le revenu de ceux.ci augmente.
A la suite de Keynes, d’autres auteurs sont venus compléter l’analyse de la fonction de consommation en approfondissant la relation consommation / revenu.
ü   
ü  Kuznets : pour Kuznets, sur le long terme, la part du revenu consacré à la consommation reste stable. L’augmentation du revenu se traduit par une augmentation équivalente de la consommation, ce qui ne signifie pas que les ménages ont plus de besoins à satisfaire, mais plutôt qu’ils consomment des biens et services de qualité supérieure.
ü  Duesenberry : Duesenberry insiste sur l’importance des facteurs psychologiques dans la fonction de consommation. Il met en avant le coté symbolique de la consommation à travers l’effet d’imitation ou de démonstration qui consiste à copier le style de vie de la classe sociale supérieure.
ü  Milton Friedman : Milton Friedman introduit la notion de revenu permanent. La consommation reste liée au revenu. Cependant, elle ne dépend pas du revenu réel du ménage, mais plutôt du revenu futur anticipé par l’agent économique. Ce revenu permanent est alors déterminé par l’agent économique en fonction entre autre de son niveau d’étude, de ses compétences professionnelles…, ainsi que du patrimoine qu’il possède.
ü  Modigliani : Modigliani propose l’hypothèse du cycle de vie de la consommation. Pour lui, l’agent économique distingue différentes périodes au cours de sa vie. Jeune, il aura peu de revenu, puis, une fois actif, il va voir ses revenus augmenter régulièrement. Enfin, à l’âge de la retraite, ses revenus vont diminuer. Les dépenses de consommation ne sont donc pas dépendantes du revenu actuel de l’agent économique, mais doivent rester relativement stable dans le temps. Un comportement d’épargne sera donc constaté dans la période d’activité de l’agent économique. Cette épargne permettant par la suite de maintenir un niveau de consommation relativement stable malgré la diminution du revenu lié au passage à l’âge de la retraite.
ü  la notion d’effet de cliquet : sur une courte période, un agent économique à tendance à conserver le même niveau de consommation quelque soit l’évolution de son revenu disponible. Une variation du revenu aura un impact différé dans le temps, du fait que les modifications des habitudes de consommation sont plus lentes que les changements de revenu.
ü  La variation anticipée des prix : l’augmentation générale du prix de vente des biens et services (l’inflation) joue sur le niveau global de la consommation des ménages. Si les prix augmentent rapidement, les agents économiques vont avoir tendance à avancer leurs achats puisque, pour une dépense identique, ils auront un pouvoir d’achat inférieur plus tard. La variation anticipée du revenu à le même impact sur la demande globale des ménages.
ü  L’importance des liquidités disponibles : plus un individu disposera d’une épargne liquide importante, plus sa consommation sera sujette à des variations importantes. Une absence de liquidités disponibles ne permet pas à l’agent économique de disposer d’un pouvoir d’achat supplémentaire à un moment donnée.
Définition : les consommations collectives représentent la consommation, par les agents économiques, de services non marchands, fournis par des administrations publiques.

Caractéristiques :
ce sont des services.
ü  ils sont non marchands, c’est à dire qu’ils ne peuvent être cédés sur le marché à un prix couvrant au moins leurs coûts de production. 
ü  Ils sont consommés de manière collective, c’est à dire qu’ils peuvent être consommés par plusieurs agents économiques en même temps. 
ü  Ils sont produits par des administrations publiques : certains services collectifs peuvent néanmoins être produits par le secteur privé (cliniques…).
ü  services collectifs individualisables : on peut alors identifier les consommateurs de ces services (transports en commun…).
ü  services collectifs non individualisables : ils concernent la société dans son ensemble, sans possibilité de distinguer les bénéficiaires (défense nationale assurée par l’armée…).
ü   
ü  Les raisons qui poussent l’Etat à intervenir dans la sphère productive :
L’Etat est amené à se substituer à l’entreprise pour produire un certain nombre de services pour faire face à l’incapacité du marché à satisfaire les besoins exprimés par les agents économiques. Ces « défaillances du marché » sont de plusieurs ordres :
ü  la spécificité des biens collectifs non identifiables : le financement des services collectifs non identifiables nécessite une prise en charge publique car le risque de comportements individuels de type « passager clandestin » ne permet pas un autre type de financement. Un agent économique privé n’accepterait de participer au financement de ces services qu’à la condition d’être sur que tous les autres agents économiques y participent également, ce qui est impossible.
ü  Les externalités : certaines activités ont un effet qui se diffuse à l ‘ensemble de la société sans qu’il soit possible pour un agent particulier d’en limiter la diffusion. Le financement de ces activités n’est donc pas assurée de manière efficace par le secteur privé puisque personne ne souhaite dépenser de l’argent au profit des autres. L’Etat se substitue donc au secteur privé, ce qui a un impact positif pour l’ensemble de la société (financement de la recherche fondamentale par exemple).
ü  Les rendements d’échelle croissants : certains services nécessitent des investissements si importants qu’ils ne peuvent être rentables que s’ils sont consommés en masse. La concurrence entre producteurs est alors impossible puisque la production ne peut être rentable que si elle provient d’un seul intervenant. La création d’un monopole d’Etat (distribution de courrier…) ou le versement de subventions par les pouvoirs publics sont alors les seuls moyens pour pouvoir produire ces services collectifs.
La notion de services collectifs non marchands a pris de plus en plus d’importance au fur et à mesure que se développait l’Etat.Providence. Hors, certains de ces services collectifs pourraient être produits par la sphère privée. Ce constat est à l’origine de la vague de libéralisation qui s’est traduite ces dernières années par une ouverture de certains secteurs économiques à la concurrence du secteur privé. Les économistes libéraux ne considèrent que les biens collectifs doivent se limiter aux services dont l’individualisation ne peut être réalisée.
Les prélèvements obligatoires nécessaires au financement des services collectifs opèrent une ponction sur le revenu des ménages qui nuit à l’activité économique. De plus, l’absence de concurrence empêche les consommateurs de choisir le producteur qui permettra de satisfaire au mieux leurs besoins.
Les entreprises publiques chargées de produire ces services collectifs ne gèrent pas de manière efficace leurs ressources, ce qui se traduit par un gaspillage important. Les entreprises du secteur privé seraient à même de produire ces services à un coût moins élevé pour la société. Cette faible efficacité provient de l’absence de sanctions du marché.
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 12:57

L’analyse du système économique repose avant tout sur la représentation que l’on se fait du circuit économique. Deux niveaux d’analyse sont fréquemment utilisés :

 

2. La notion de circuit économique 

L ‘analyse économique doit fournir une représentation simplifiée de l’économie pour faciliter son étude.

Il existe deux formes principales de représentation de l’économie :

Soit le schéma suivant :

                           

 

3. L’équilibre Emploi/Ressource 

Chaque agent économique est à l’origine de flux entrants et sortants d’un montant équivalent. Par exemple, les ménages perçoivent des revenus qu’ils dépensent ou épargnent en totalité. Le circuit économique dans son ensemble est donc caractérisé par l’égalité suivante : Emplois = Ressources.

Avec :

Et :

Les ménages disposant d’un revenu disponible brut ont deux options. Soit ils le dépensent afin de satisfaire leurs besoins (processus de consommation), soit ils l’épargne afin de le dépenser plus tard lorsque la nécessité s’en fera sentir (processus de consommation différée dans le temps).

1. La notion de consommation 

 

La consommation est donc motivée par les besoins qu’un individu cherche à satisfaire à l’aide d’un bien ou d’un service prévu à cet effet.

De même, la consommation concerne des biens ou services qui différent selon certains critères :

Enfin, on définit la consommation selon son caractère individuel ou collectif :

 

2. La fonction de consommation 

La fonction de consommation suit un schéma précis :

ü  il existe un besoin qui doit être satisfait. Ces besoins sont « classés »par ordre d’importance pour chaque individu.

ü  le besoin ne peut être satisfait par un bien libre (comme respirer par exemple). Il y a donc nécessité de procéder à l’acquisition du bien ou du service, c’est à dire qu’il est nécessaire de se le procurer en contrepartie d’une certaine quantité de monnaie.

ü  la dépense ainsi engendrée peut-être indirecte, c’est à dire qu’elle ne permet pas directement d’acquérir le bien ou service apte à satisfaire nos besoins. C’est le cas de la consommation de services publics collectifs non marchands ou de l’autoconsommation (bricolage, jardin potager…). Mais, dans la majorité des cas, la dépense engendrée dans l’acte de consommation constitue une dépense directe qui permet d’acquérir le bien ou service apte à satisfaire nos besoins.

ü  le bien ou service acquis est directement consommé de manière à satisfaire notre besoin initial.


    Consommer prend donc des formes diverses et concerne des biens ou services aux caractéristiques variables. La science économique a cherché à identifier un certain nombre de groupes de biens ou services consommés regroupés selon leurs spécificités.

 

 

l’analyse repose sur l’étude du comportement individuel des agents économiques. Il s’agit donc d’une démarche individualiste.

L’étude de ces comportements individuels repose sur le postulat qu’un individu est capable d’agir rationnellement en classant ses besoins en fonction de l’utilité qu’il en attend. Ceci, compte tenu de ses ressources limitées, l’amène donc à procéder à des arbitrages constants dans la satisfaction de ses besoins.

Ces décisions individuelles forment les courbes d’offre et de demande qui se retrouvent et se confrontent sur les marchés, et l’équilibre est déterminé au point d’intersection de ces deux courbes.

L’équilibre général est donc obtenu lorsque tous les marchés sont à l’équilibre.

 

L’analyse macroéconomique ne met pas les décisions individuelles au premier plan, mais repose sur une démarche globale centrée sur les principales fonctions économiques : la consommation, l’épargne, la production…

Ces grandes fonctions sont par nature le fruit de l’agrégation des décisions individuelles des agents économiques. Mais l’approche macroéconomique, de par sa vision globale, cherche avant tout à mesurer les relations qui existent entre ces grandes fonctions de manière à fournir des éléments permettant de guider les décisions de politique économique.

ü   

ü  l’une considère l’économie comme un ensemble de marchés ou se confrontent une offre et une demande. Chaque bien ou service échangé est représenté par son marché (marché du travail, marché des biens, marché des capitaux….) et les entités économiques fondamentales (entreprises, ménages) fonctionnent de manière interdépendante, ce qui signifie que l’action de l’une de ces unité a des conséquences sur le comportement des autres agents économiques.

 

ü  L’autre décrit l’économie comme un circuit, reposant sur un certain nombre de fonction économiques essentielles (produire, consommer…) qui sont l’œuvre d’agents économiques spécifiques. Ces différentes fonctions économiques sont reliées entre elles par des flux réels et monétaires.

 

Emplois = Production + Importations

 

Ressources = Consommation intermédiaire + consommation finale + FBCF + variation de stock + Exportations

 

Production : valeur des biens et services crées par les agents économiques nationaux

 

Importations : valeur des biens et services produits par des agents économiques étrangers et achetés par des agents économiques nationaux

 

Consommation intermédiaire : valeur des biens et services acquis par les entreprises et entrant dans le processus de fabrication des biens et services finis

 

Consommation finale : valeur des biens et services acquis par les agents économiques pour satisfaire leurs besoins individuels et collectifs

 

FBCF : (Formation Brute de Capital Fixe) valeur des biens durables acquis par les agents économiques et étant utilisés dans le processus de production

 

Exportations : valeur des biens et services produits par des agents économiques nationaux et cédés à des agents économiques étrangers (le Reste du Monde).

 

 

Définition : il y a deux manières de définir le processus de consommation.

 

consommer, c’est l’acte d’utiliser un bien ou un service à des fins individuelles ou collectives.

 

consommer, c’est détruire immédiatement ou progressivement un bien ou un service dans le but de satisfaire un besoin.

 

Les différentes formes de la consommation :

La consommation n’est pas une fonction homogène, elle peut être décomposée selon un certain nombre de caractéristiques. On distingue en général :

 

consommation finale : la consommation finale, qui est uniquement le fait des ménages, sert directement à la satisfaction d’un besoin.

 

consommation intermédiaire : la consommation intermédiaire, qui est le fait des entreprises, représente l’acquisition des biens ou services qui sont incorporés dans le processus de production afin de réaliser un bien ou service final.

 

Biens durables/ non durables : certains biens sont détruits dès la première utilisation (carburant, nourriture…) alors que d’autres sont détruits progressivement (vêtements, voitures…)

 

Biens matériels/ non matériels : les biens matériels regroupent l’ensemble des biens alors que les biens immatériels constituent les services.

 

Biens marchands/ non marchands : tous les biens sont par nature marchands dans le sens ou ils sont échangés sur un marché à un prix couvrant au moins leur coût de production. Par contre, certains services ne sont pas marchands, soit parce qu’ils sont gratuits, soit parce qu’ils sont cédés à un prix inférieur à leur prix de revient (ticket de bus par exemple).
 

 

consommation individuelle : le bien ou service consommé ne l’est que par un seul individu à l’exclusion de tout autre.

 

consommation collective : un bien ou un service peut être peut être consommé en même temps par plusieurs individus sans possibilité d’exclusivité, et ce, en leur permettant de satisfaire le même besoin (transport en commun).

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 16:28

La fonction de production est le fait d’unités économiques appelées sociétés et quasi-sociétés. Derrière ce terme se cache un ensemble hétérogène d’agents économiques aux structures parfois très différentes et à l’activité variée. Nous allons voir maintenant comment l’analyse économique regroupe les entreprises en un certain nombre de catégories spécifiques.

1. Analyse du système productif par secteur d'activité

L’analyse du tissu économique conduit à regrouper les entreprises selon un certain nombre de critères.

L’essor du secteur tertiaire n’a été possible que parce que de forts gains de productivité dans les secteurs primaires, puis secondaires ont libéré de la main d’œuvre de ces secteurs qui est venue alimenter la croissance du secteur tertiaire. Ce mouvement de migration de la population active d’un secteur économique à l’autre définit en économie un effet de déversement.

Répartition des emplois par secteurs d'activité (en % de l'emploi total)

 

2. Les autres méthodes d'analyse

Cette liste n’est pas exhaustive et permet juste de constater que le classement d’une entreprise est fonction de ce que l’on cherche à étudier.

Répartition des entreprises par nombre de salariés (en milliers par secteur d'activité)

 

 

1. les différentes représentations du fonctionnement de l’économie 

L’analyse du système économique repose avant tout sur la représentation que l’on se fait du circuit économique. Deux niveaux d’analyse sont fréquemment utilisés :

 

2. La notion de circuit économique 

L ‘analyse économique doit fournir une représentation simplifiée de l’économie pour faciliter son étude.

Il existe deux formes principales de représentation de l’économie :

Soit le schéma suivant :

                           

 

3. L’équilibre Emploi/Ressource 

Chaque agent économique est à l’origine de flux entrants et sortants d’un montant équivalent. Par exemple, les ménages perçoivent des revenus qu’ils dépensent ou épargnent en totalité. Le circuit économique dans son ensemble est donc caractérisé par l’égalité suivante : Emplois = Ressources.

Avec :

Et :

 

 

 

 

 

 

La fonction première d’une entreprise étant de produire des biens et services, le premier critère de classement est donc le type de production réalisé par l’entreprise. Les sociétés sont donc regroupées en trois ensembles spécifiques selon leur secteur d’activité :

 

ü  Secteur primaire : regroupe les entreprises agricoles ou travaillant dans les domaines de l’extraction ou de l’exploitation forestière.

 

ü  Secteur secondaire : regroupe l’ensemble des entreprises produisant des biens économiques. 

 

ü  Secteur tertiaire : regroupe l’ensemble des entreprises fournissant des services aux entreprises ou aux particuliers. 

 

 

ü  Le secteur primaire est en constant déclin depuis le début du siècle, et n’emploie plus aujourd’hui qu’environ 75% de la population active occupée. Cela est lié à la faible mécanisation de ce secteur d’activité.

 

ü  Le secteur secondaire, qui a profité de la forte industrialisation qui a suivi les indépendances, a connu un arrêt de son développement après le premier choc pétrolier et il emploi environ 25 % de la population active occupée.

 

ü  Le secteur tertiaire connaît un essor ininterrompu qui s’est accentué depuis la fin des « trente glorieuses » et du boom économie dans le cas de la Côte d’Ivoire et emploi aujourd’hui près de 75 % de la population active occupée. Ce phénomène traduit ce que l’on appelle la tertiarisation de l’économie.

Année

1954

1962

1968

1975

1982

1990

1998

Agriculture

27

20

15

10

8

6

4,5

Industrie et BTP

35

38

39

39

34

30

26

Services

38

42

46

51

58

64

69,5

 

Cette notion de secteur d’activité apparaît parfois un peu trop globale. Voilà pourquoi on procède à des regroupements plus précis des entreprises à l’intérieur même des secteurs d’activité.

 

Branche d’activité : une branche définie l’ensemble des unités économiques qui ont la même activité de production. L’entreprise est donc classée en fonction du bien ou service qu’elle produit.

 

Filière d’activité : une filière regroupe l’ensemble des entreprises qui interviennent à un moment ou à un autre dans la production d’un bien ou service fini. On prend donc en compte ici les entreprises qui produisent les biens et services intermédiaires indispensables à l’élaboration d’un bien ou service fini.

 

Outre le domaine d’activité de la société, d’autres critères de classement peuvent être envisagés :

 

Le chiffre d’affaire de l’entreprise : donne une idée de l’importance d’une entreprise et de son poids dans le secteur économique auquel il appartient.

 

Le nombre de salariés de l’entreprise : ce qui donne une idée de l’importance sociale de l’entreprise. (on distingue généralement les PME.PMI des grandes entreprises).

 

La structure juridique de l’entreprise : car son mode de fonctionnement dépend en partie de sa structure juridique (société de personnes, de capitaux…).

Secteur d'activité

0

1 à 9

10 à 49

50 à 499

500 et +

Total

% du Total

IAA

16.84

45.19

6.00

1.34

0.13

69.50

2.88

Industrie hors IAA

68.65

82.80

29.97

8.43

0.83

190.67

7.90

Construction

129.77

161.38

19.97

2.03

0.11

313.25

12.97

Commerce 

287.59

302.62

36.44

5.44

0.31

632.40

26.19

Transport

51.72

31.33

8.21

2.02

0.12

93.39

3.87

Activités immobilières

42.78

22.98

1.77

0.14

0.01

67.67

2.80

Services aux entreprises

200.11

136.23

19.60

3.65

0.38

359.95

14.91

Autres services

399.03

269.33

17.35

2.23

0.10

688.04

28.49

Total

1 196.49

1 051.87

139.29

25.28

1.96

2 414.87

100

% du Total

49.55

43.56

5.77

1.05

0.08

100

 

 

On regroupe sous la notion de secteur public productif l’ensemble des entreprises publiques contrôlées par l’État et qui ont une activité de production.

Dans une économie comme la France, le poids du secteur public productif est loin d’être négligeable. Les vagues successives de nationalisation des entreprises (après la seconde guerre mondiale et après l’élection de François Mittérand) ont fait passer sous le contrôle de l’État des pans entiers de l’économie. Il faudra attendre la fin des années 80 pour que l’entreprise procède à un début de dénationalisation (transfert du pouvoir de décision au secteur privé). Ce phénomène s’est accentué depuis le milieu des années 90 et le poids de l’État dans l’économie a maintenant considérablement diminué (privatisation d’Air France, Renault, AGF, Aérospatiale, Crédit Lyonnais…).

Il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de secteurs économiques sont encore en grande partie dominé par des entreprises contrôlées par l’État. C’est le cas par exemple du secteur de l’énergie, de celui de l’armement, du transport de la communication ou de l’audiovisuel…

Ces entreprises, regroupées sous le sigle GEN (Grandes Entreprises Nationales) se caractérisent souvent par un comportement particulier au regard des entreprises contrôlées par des capitaux privés. Elles ont notamment un taux d’investissement supérieur à la moyenne nationale.

 

 

l’analyse repose sur l’étude du comportement individuel des agents économiques. Il s’agit donc d’une démarche individualiste.

L’étude de ces comportements individuels repose sur le postulat qu’un individu est capable d’agir rationnellement en classant ses besoins en fonction de l’utilité qu’il en attend. Ceci, compte tenu de ses ressources limitées, l’amène donc à procéder à des arbitrages constants dans la satisfaction de ses besoins.

Ces décisions individuelles forment les courbes d’offre et de demande qui se retrouvent et se confrontent sur les marchés, et l’équilibre est déterminé au point d’intersection de ces deux courbes.

L’équilibre général est donc obtenu lorsque tous les marchés sont à l’équilibre.

 

L’analyse macroéconomique ne met pas les décisions individuelles au premier plan, mais repose sur une démarche globale centrée sur les principales fonctions économiques : la consommation, l’épargne, la production…

Ces grandes fonctions sont par nature le fruit de l’agrégation des décisions individuelles des agents économiques. Mais l’approche macroéconomique, de par sa vision globale, cherche avant tout à mesurer les relations qui existent entre ces grandes fonctions de manière à fournir des éléments permettant de guider les décisions de politique économique.

ü   

ü  l’une considère l’économie comme un ensemble de marchés ou se confrontent une offre et une demande. Chaque bien ou service échangé est représenté par son marché (marché du travail, marché des biens, marché des capitaux….) et les entités économiques fondamentales (entreprises, ménages) fonctionnent de manière interdépendante, ce qui signifie que l’action de l’une de ces unité a des conséquences sur le comportement des autres agents économiques.

 

ü  L’autre décrit l’économie comme un circuit, reposant sur un certain nombre de fonction économiques essentielles (produire, consommer…) qui sont l’œuvre d’agents économiques spécifiques. Ces différentes fonctions économiques sont reliées entre elles par des flux réels et monétaires.

 

Emplois = Production + Importations

 

Ressources = Consommation intermédiaire + consommation finale + FBCF + variation de stock + Exportations

 

Production : valeur des biens et services crées par les agents économiques nationaux

 

Importations : valeur des biens et services produits par des agents économiques étrangers et achetés par des agents économiques nationaux

 

Consommation intermédiaire : valeur des biens et services acquis par les entreprises et entrant dans le processus de fabrication des biens et services finis

 

Consommation finale : valeur des biens et services acquis par les agents économiques pour satisfaire leurs besoins individuels et collectifs

 

FBCF : (Formation Brute de Capital Fixe) valeur des biens durables acquis par les agents économiques et étant utilisés dans le processus de production

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:55

Avec les compliments de tous!

Bonjour à tous,

Je vous souhaite  une bonne fin d’année 2013 et une année de réussite et de travail pour l’année 2014.

God’s blessings

Franklin Patrick  KOUASSI images-copie-3.jpg

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:52

L’observation de la vie économique nous apprend que les entreprises sont des organisations de nature et de formes très diverses. En plus, elles opèrent dans des environnements variés et évolutif.

C’est pour cette raison qu’une approche efficace de l’entreprise doit commencer par une étude générale de la population des entreprises et du contexte dans lequel se déroule leur activité. En effet l’entreprise est un élément fondamental de la société puisqu’elle crée des richesses, des emplois et agit sur le pouvoir d’achat des consommateurs.

1. Richesse et Complexité du concept d’entreprise

Il existe de nombreuse définition de l’entreprise, elles ont cependant le mérite de souligner en commun certain de ses aspects tel que la satisfaction des besoins du marché, la recherche de la rentabilité, la combinaison des facteurs de production etc.

 

Dans le cas général, on définit l’entreprise comme étant un système qui utilise des moyens humains, physique et financier pour produire des biens et/ou des services destinés à la vente . Elle est organisée par un centre de décision qui dispose d’une certaine autonomie.

Cette définition assez large est vérifiée pour une grande majorité d’entreprise indépendamment de leur forme juridique, de leur taille, de la nature, de leur activité et même du système économique dans lequel elle évolue.

Il convient néanmoins de préciser quelques caractéristiques de l’entreprise.

 

Toute entreprise présente les caractères suivants :

ü  Elle est une organisation (elle est agencée selon un mode)

ü  Elle a une finalité économique (production de biens et services en vue de satisfaire les besoins)

ü  Elle a une certaine autonomie de décision

Remarque : Les organisations qui ne satisfont pas à un des caractères précités ne peuvent être qualifiées d’entreprise.

 

Il existe globalement trois (3) grandes conception théorique de l’entreprise :

ü  La conception matérialiste qui considère l’entreprise comme étant essentiellement un ensemble de bien destiné à la production et dont la propriété rend légitime l’exercice du pouvoir. Les salariés ici sont considérés comme de simple fournisseur de travail non intégrés à l’entreprise.

ü  La conception personnaliste considère l’entreprise comme un être collectif doté d’une personnalité propre.

ü  La conception systémique se propose quand à elle d’appréhender l’entreprise dans sa globalité et dans ses relations avec l’environnement en vue de comprendre son fonctionnement et son évolution.

 

Au delà de toute préoccupation théorique, la manière dont l’entreprise est perçue dans la réalité varie en fonction du système économique dans lequel elle opère du statut et des préoccupations de ceux qui l’analyse.

Ainsi, l’entreprise peut être analysée :

ü  En tant qu’unité de production,

ü  En tant qu’unité de reparution,

ü  En tant que cellule sociale,

ü  Comme un centre de décision,

ü  Ou comme un système.

 

2. La psychologie des entreprises

Il existe plusieurs types d’entreprise qui peuvent néanmoins regroupé en plusieurs grandes catégories sur la base de certains critères.

 

On distingue à deux(2) niveaux les entreprises : privées et publiques

 

On appelle entreprise privée toute unité de production dont le capital est détenu dans sa totalité par des particuliers ou par le secteur privé. Parmi, les entreprises privées, on a des entreprises privées individuelles et des entreprises privées sociétaires.

 

Encore appelée entreprise unipersonnelle, elle se caractérise par le fait que la direction, l’apport des capitaux et l’activité productive sont réalisés par une seule personne. Il n’y a donc pas de séparation entre le patrimoine professionnel.

Il perçoit seul les bénéfices de son activité et peut avoir des salariés. Pour toutes ces raisons, on dit que les entreprises privées  individuelles n’ont pas d’existence autonome et leur exploitant est propriétaire sur ces biens propres.

A partir du début des années 1980, un nouveau statut juridique a été instauré pour les entreprises individuelles et la notion d’Entreprise Unipersonnel à Responsabilité Limitée(EURL) voit le jour.

Cette nouvelle forme d’entreprise individuelle présente un intérêt en ce sens que le patrimoine personnel de l’entrepreneur est séparé de lui de l’entreprise. En plus la responsabilité de l’entrepreneur est limitée au patrimoine de l’entreprise ce qui dimunie considérablement les risques encourus.

 

Elles se caractérisent par les principes suivant :

ü  Le capital de l’entreprise est  reparti entre plusieurs personnes.

ü  Les associés ont le droit de participer à la gestion et recouvrent une part de bénéfice appelé dividende.

ü  Les sociétés bénéficient de la personnalité morale, c'est.à.dire qu’elles ont une existence propre distinct de celle des associés et peuvent effectuer en leur nom toutes opérations nécessaires à leur fonctionnement.

ü  Les associés participent aux Assemblées Générales (AG) et élisent les membres du conseil d’administration.

Les principales formes de société, ainsi que leurs caractéristiques sont résumées dans le tableau suivant :

 

 


Commanditaire 1

 

NB : Les sociétés en commandites constituent une forme juridique dépassée qui reviennent à la mode, car elles constituent le seul moyen permettant d’éviter les prises de contrôles inamicales. Elles assurent en effet une séparation entre le pouvoir et le capital. Cela est dû au fait qu’elle comporte deux(2) catégories d’associés : les commandités qui détiennent les parts sociales, désigne le gérant et les commanditaires porteurs d’actions qui ne doivent pas s’immixer dans la gestion.

 

3. L’économie sociale

Parmi, les sociétés commerciales ou civiles, il en existe qui poursuive des objectifs différents, ne plaçant pas le profit au premier rang de leur préoccupation. Elles sont plutôt basées sur des rapports sociaux et humains ; elles constituent « l’économie sociale» ou le « tiers- secteur » qui comprend notamment les coopérations, les mutuelles, les associations, les ONG etc.

 

4. Les entreprises publiques

Les entreprises publiques sont des sociétés dont le capital est détenu par l’Etat ou des collectivités publiques. Comme les autres entreprises, et à la différence des administrations, les entreprises publiques développent leur activité dans le domaine industriel et produisent des biens et services destinée à la vente.

Doté de la personnalité morale, les entreprises publiques sont soumises de façon plus ou moins étroite à la tutelle et au contrôle de l’Etat. Certaines administration qui vendent plus de la moitié de leur production sont considérées comme des entreprises. C’est le cas de la poste.

A cheval entre les entreprises publiques et privées se trouvent les entreprises semi publiques ou semi privées encore appelé société d’économie mixte. Leur financement et leur gestion sont assurées conjointement par l’Etat et des personnes privées.

Remarque : la classification des entreprises en secteur privé et public présente un intérêt en ce sens qu’elle permet de voir le degré d’étatisation de l’économie.

 

5. Le classement des entreprises en fonction de l’activité

Cette classification consiste à distinguer l’entreprise sur la base de leurs activités principales. Il est utilisé à un niveau macro économique en vue d’analyser l’activité économique à travers ses principales composantes, ses inter relation et son évolution. On distingue ainsi :

ü  Le secteur primaire : composé de l’ensemble des entreprises agricoles,

ü  Le secteur secondaire : qui regroupe les entreprises industrielles

ü  Le secteur tertiaire : comprenant les entreprises prestataires de service et les entreprises de distributions

En générale, une grande importance du secteur tertiaire dans l’économie correspond à un signe de développement économique du pays.

NB : il importe de distinguer un secteur d’une branche

Ainsi, on appelle secteur d’activité : l’ensemble des entreprises ayant une même activité principale.

Alors que la branche : c’est l’ensemble des entreprises ou fraction d’entreprises fabricants un même produit.

6. Le classement des entreprises selon la taille

A priori, il peut sembler délicat de comparer des entreprises à un même secteur ou à une même branche d’activité. Mais, il est malgré tout nécessaire de distinguer les grandes entreprises des Petites et Moyennes entreprises. Les critères généralement retenus sont le nombre de salariés, le chiffre d’affaire, le capital, la valeur ajoutée etc…

L’effectif demeure cependant le critère qui fait le plus l’unanimité et le plus couramment utilisé. On distingue alors sur la base de l’effectif :

ü  Des micros entreprises qui emploient moins de 10 salariés

ü  Les PME qui ont un effectif compris entre 10 et 500 salariés

ü  Les grandes entreprises qui ont un effectif supérieur à 500 salariés.

Essentielle

 

 

Forme juridique

 

Nombre d’associé

Responsabilité des associés

Direction

Type auquel elle se rattache

Titre émis

minimum

maximum

SNC

2

Pas de limite légale mais généralement faible

Totale

1 ou plusieurs gérants

Société de personne

Parts sociales

SCS

Commandité 1

Commanditaire 1

Pas de limite

Totale

Limité aux apports

1 ou plusieurs désignés par les commandités

Société de personne

Parts sociales

SARL

2

50

Limité aux apports

Gérant

 

Parts sociales

SA

7

Pas de limite

Limité aux apports

PDG ou directoire

Société de capitaux

Actions

SCA

Commandité 1

Pas de limite

    Totale

 

     Limité aux      apports

 

Gérant désigné par les commandités

Société de capitaux

Parts sociales

 

 

Actions

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 18:30

1. La notion de besoin

Chaque individu a des besoins qu’il cherche à satisfaire. Ces besoins peuvent être regroupés en différentes catégories :

Ces besoins peuvent aussi servir à se différencier des autres et répondent à ce que l’on appelle un besoin psychologique (un végétarien ne consomme pas de viande…).

Ces besoins sont par nature illimités : une fois l’un d’eux satisfait, il en apparaît de nouveaux. L’homme est donc, consciemment ou non, obliger de classer ses besoins par ordre de priorité, et ce, d’autant plus, qu’il ne dispose que d’un revenu limité pour satisfaire ses besoins.

On appelle donc besoin en économie toute sensation de manque qu'un individu cherche à combler. La satisfaction de ces manques se fait par la consommation d'un bien ou d'un service (manger pour satisfaire sa faim...)

 

2. La notion de ressources

Pour satisfaire ses besoins, l’homme peut se servir directement en puisant dans les ressources disponibles dans la nature(le besoin en oxygène est satisfait simplement par le fait de respirer). Ces biens, disponibles «  gratuitement  » et utilisables en l’état constituent les biens « libres  ».

Mais de nos jours, la majeur partie de nos besoins ne peuvent être comblés par la nature qui nous entoure (exemple : besoin de se déplacer rapidement d’un endroit à l’autre entraîne la nécessité d’acheter une voiture). Il faut donc produire les biens et services dont nous avons besoin pour satisfaire nos besoins : ce sont les biens «   économiques  ».

Pour satisfaire nos besoins, il nous faut donc en produire la majeure partie à l’aide de ressources (matières premières, énergies…) qui ne sont pas disponibles en quantité illimitée dans la nature. On dit alors que les ressources sont «  rares  ».

On appelle « ressource » en économie l’ensemble des biens économiques susceptibles de satisfaire les besoins humains.

 

3. La science économique

 « L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées (transformées par les entreprises) pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société.  » (Edmond Malinvaud, Leçons de théorie macroéconomique, Dunod, 1982.)

La science économique cherche donc à répondre à un certain nombre de questions :

4. Les définitions de l’économie

S’il est bien une question qui est embarrassante pour les économistes, c’est bien celle de la définition de leur discipline, donc de sa place dans le domaine des sciences sociales. Non pas parce que chacun n’ait pas sa propre définition mais plutôt parce qu’elle fait apparaître des désaccords fondamentaux, qui mettent en doute le statut scientifique de la matière. Si ces désaccords et l’imprécision qui en résulte peuvent être déroutants pour un économiste débutant, il est tout de même préférable de souligner ce fait d’entrée plutôt que de l’ignorer.

On peut ainsi rappeler quelques unes des principales définitions de l’économie qui ont, ou ont eu, chacune leur importance et qui permettent finalement de banaliser assez largement le champ que cette matière est censée couvrir. Quoi qu’il en soit, l’étudiant ne doit pas être rebuté par une telle situation et doit se dire que, de même que le mouvement se prouve en marchant, l’économie se comprend en en faisant !

La première définition qui s’offre à nous peut être résumée de la façon suivante: "l’économie étudie l’organisation sociale de la production matérielle de l’existence", cette formule imprécise voulant dire qu’il faut alors s’intéresser à la façon dont la société est organisée pour produire, répartir et consommer les richesses matérielles. Cette optique matérialiste, réaliste, objective met au centre de l’étude les biens physiques, les objets. De plus, c’est la Richesse des Nations qui est ici en jeu, c’est donc bien le système économique et son organisation qui sont à étudier.

Cette définition a surtout prévalu jusqu’au XIXème siècle, y compris chez Marx. Du fait qu’elle insiste sur la base nationale, elle est celle qui renvoie au terme consacré d’Économie Politique (en grec, polis signifie la cité). Elle émerge donc au XVIIème siècle, à la suite des bouleversements qui se sont produits au cours des siècles précédents, et qui ont élargi l’échelle des échanges économiques.

Mais en fait, c’est une extension de la définition originelle de l’économie du monde grec antique : oikos signifie la maison et nomos la loi, la règle. Ainsi, l’économie était.elle au départ composée de l’ensemble des règles d’administration de la maison, puis (l’essentiel des relations étaient restreintes à cette échelle, celle de l’économie domestique. Mais, dans ce cadre, il s’agissait surtout de préceptes, de recommandations, bref de développements d’ordre moral : un certain nombre d’interdictions étaient ainsi posées, relatives au prêt à intérêt, au commerce, ou au travail salarié. Avec le développement général des sociétés humaines, il y a eu progressivement changement d’échelle, passage de la famille à la Cité, mais pendant longtemps, on a gardé la dimension de morale économique, ou de recommandations fondées sur des jugements de valeur.

Ce n’est qu’à la fin du XVIIIème que le libéralisme va s’imposer à différents niveaux, idéologique et religieux, politique et économique (il suffit de penser à la Révolution Française). On va alors davantage chercher à comprendre les phénomènes économiques qu’à porter des jugements, ce qui va conduire à modifier la définition précédente.

Une seconde définition affirme ainsi que "l’économie peut être définie comme l’étude des choix rationnels dans un univers de rareté". Cette définition renvoie à celle, célèbre, proposée par Lionel Robbins en 1932 dans Essay on the Nature and Significance of Economic Science : "l’économie est une science qui étudie le comportement humain comme une relation entre [une hiérarchie donnée de] fins et des moyens rares, qui ont des usages alternatifs".

Cette définition a progressivement remplacé la précédente pour plusieurs raisons. On a estimé qu’il ne fallait pas réduire les richesses à des biens matériels puisque les services acquièrent une importance de plus en plus grande dans les sociétés développées. D’une manière plus générale encore, on a eu tendance à penser qu’il ne fallait pas partir des richesses produites mais des agents économiques engagés dans cette production et les échanges auxquels elle donne lieu. On passe ainsi d’une conception matérialiste, objective, à une optique plus idéaliste et surtout plus subjective de l’économie : ce qui importe, ce ne sont pas les objets produits mais les sujets économiques. Il ne faut alors pas tant s’intéresser aux relations entre ces biens qu’aux comportements des sujets par rapport à ces objets. L’émergence de cette seconde définition de l’économie est liée au mouvement des idées en général, dans la mesure où il s’agit de poursuivre et d’accentuer des tendances antérieures visant à mettre l’individu au centre du monde, après l’avoir libéré de la Providence Divine.

On voit bien qu’on est là également dans une optique qui privilégie l’individuel par rapport au collectif. De ce fait, on ne se situe pas ici dans la même perspective que ce de la définition précédente. L’image traditionnellement utilisée dans cette approche pour définir l’objet de l’analyse économique est celle de Robinson Crusoe qui, seul sur son île déserte, est soumis au problème du choix de la meilleure utilisation possible des ressources rares dont il dispose. A partir de cette fable, il faudrait comprendre que, pour l’essentiel, nous serions tous des Robinson modernes, soumis au même problème. Ce serait une question universelle, identique en tout temps et en tout lieu. Ainsi appréhendés à travers le prisme de l’économie, nous serions assimilables à des agents économiques, des Homo oeconomicus, individus rationnels capables d’opérer une bonne adéquation entre la fin recherchée et les moyens mis en œuvre pour cela. Cette caractéristique permettrait de faire véritablement de l’économie une science, et qui plus est une science neutre, affranchie des jugements de valeur qui ont marqué le début de son histoire.

Une autre définition de la discipline qui a été proposée au cours de ce siècle par F. Von Hayek nous suggère de faire de la discipline l’étude de la catallaxie c’est.à.dire de "l’ajustement mutuel de nombreuses économies individuelles sur un marché". Ce qui serait important ne serait donc pas tant l’échelon individuel des décisions rationnelles que le résultat de la confrontation de ces décisions, notamment parce qu’il serait un produit inintentionnel des comportements individuels, un ordre spontané dont l’économiste peut étudier les conditions d’obtention.

Dans ce sens, c’est donc le phénomène interindividuel de l’échange (Kattalein en grec) qui est primordial. Ainsi, l’économie ne devrait pas s’intéresser à des actions conscientes, rationnelles qu’on pourrait étudier de façon à établir un ordre artificiel, produit de la raison. On doit se contenter de comprendre la possibilité d’un ordre spontané, naturel, ce qui limite le champ de l’économie. La reconnaissance d’une telle limite va de pair avec la reconnaissance de la spécificité des sciences sociales, fondées sur l’étude de phénomènes subjectifs, et doit rendre l’économiste prudent en l’empêchant notamment de chercher à jouer les apprentis.sorciers par des manipulations qui seraient dommageables pour la société.

Au total, cet échantillon des définitions de l’économie, et des multiples combinaisons possibles entre elles, permet de se faire une idée générale de son domaine. Nous en verrons le résultat en étudiant les principaux courants de pensée.

ü   

ü  besoins primaires (ou vitaux) : se nourrir, se vêtir, se loger, s’habiller

 

ü  besoins secondaires (ou de civilisation) : avoir un téléphone portable, un ordinateur…

 

quoi produire ? : quel bien.

 

comment produire ? : de manière à utiliser le moins de ressource possible.

 

pour qui produire ? : quelle sera la demande exprimée par les agents économiques.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:06

Le porte-parole de la Cour pénale internationale a répondu, par courriel, à nos questions après l'arrêt rendu par les juges dans l'affaire Le Procureur c. Laurent Gbagbo.

Monsieur le Porte-parole, vous pourriez nous expliquer la décision rendue, le lundi 11 novembre 2013, par la Chambre préliminaire I dans l'affaire concernant l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ?

Fadi El Abdallah : Hier (avant-hier,ndlr), la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale a rendu sa décision sur le quatrième examen de la détention du suspect dans l'affaire Le procureur c. Laurent Gbagbo et adécidé que M. Gbagbo resterait en détention. Conformément aux textes de la Cour, la Chambre doit réexaminer sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect au moins tous les 120 jours et elle doit tenir une audience en la matière au moins une fois par an. Jusqu'à présent, la question de la détention de M. Gbagbo a été examinée à quatre reprises par la Chambre, qui avait décidé que M. Gbagbo resterait en détention.

Les juges ont ordonné au greffe et à la défense de soumettre d'ici le 2 décembre 2013 un rapport sur ce qui a été fait jusqu'à présent pour traiter les problèmes de santé de Laurent Gbagbo pour l'examen éventuel d'une mise en liberté provisoire sous conditions. Faut-il comprendre que la Chambre préliminaire rendra dans les semaines à venir une nouvelle décision sur le maintien ou non en détention de Laurent Gbagbo ? Est-il possible qu'il soit mis en liberté d'ici à fin 2013 ?

F. El A. :La Chambre doit de toute façon réexaminer sa décision de mise en liberté ou de maintien en détention du suspect au moins tous les 120 jours. Concernant la mise en liberté provisoire sous conditions, la Chambre a estimé que les besoins de santé du suspect pourraient avoir un impact significatif sur les conditions possibles de la mise en liberté, et donc qu'il convenait de reporter l'examen de cette demande jusqu'à ce qu'elle reçoive toutes les informations nécessaires sur l'état de santé de M. Gbagbo. Par conséquent, la Chambre a ordonné au Greffe et à la Défense de soumettre d'ici le 2 décembre 2013 un rapport sur ce qui a été fait jusqu'à présent concernant sa santé. Une fois ce processus terminé, la Chambre examinera, en temps voulu, la possibilité d'accorder éventuellement une mise en liberté provisoire sous conditions en fonction de la situation de la santé de M. Gbagbo.

A ce jour, des pays se sont-ils portés volontaires pour accueillir le suspect ? S'agit-il de pays africains ou non ?

F. El A. :Le 18 octobre 2013, le Greffe a déposé dans le dossier de l'affaire une proposition d'un Etat, dont le nom est confidentiel à ce stade, d'accueillir M. Gbagbo dans le cas où une décision de la Chambre lui accordera une mise en liberté provisoire.

Existe-t-il une différence entre une mise en liberté provisoire et une mise en liberté provisoire sous conditions ?

F. El A. :Le Statut de Rome prévoit que si la détention n'est plus jugée nécessaire par la Chambre préliminaire, cette dernière pourra ordonner la remise en liberté provisoire du suspect et imposer- ou non- à la personne mise en liberté une ou plusieurs conditions restrictives qui peuvent être modifiées à tout moment. La règle 119 du Règlement de procédure et de preuve liste certaines des conditions qui peuvent être imposées par exemple : ne pas sortir de limit (...)


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