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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 12:57

 

Le languANGE de l’amOur

 

Afar : kahnu

Albanais : dashuri

Allemand : Liebe

Arabe : gharam,mahabba

Arménien : ser

Aymara : munaña,munasiña

Bambara : jarabi,madiya

Basque : MAITASUNA

Bengali : prem

Berbère/kabyle : ishta,mehiba,lemhibba

Birman : myita,mji'ta

Breton : garantez, karantez

Chinois : ài

Coréen : sarang

Danois : kærlighed

Egyptien : merout

Espagnol : amor

Estonien : armastus

Finnois : rakkaus

Gaélique d'Ecosse : gaol

Grec : agapi ou erotas

Guarani : mborayhu

Hébreu : ahava

Hongrois : szerelem

Indi sont : pyaar,mohabbat,ishq et prem

Indonésien : asmara (litt.),chinta

Italie [italien] Amore

Japonais : ai,koi

Khmer : snè,snèha

Kikongo : luzolo

Kurde : hazkrin,evîn

Latin : amor

Lingala : bolingo

Lithuanien : meilè

Luganda : okwagala

Malgache : tia

Maltais : mħabba

Maya (tzotzil) : yacunah

Mordve moksha : кельгома (keljgoma)

Naples [napolitain] Am-more

Norvégien : kjærlighet

Occitan : amor

Ossète : uarzondzinad

Persan : mahabât,eshq

Peul : melamulli

Piémont [piémontais] Amor

Polonais: miłość

Portugais brésilien: amour = amor   aimer : amar  je t'aime : eu te amo

Quetchua : munâkuy,munasqa

Rome [romain] Amore

Roumain : amor

Russe : любовь (ljubov)

Same (lapon) : ráhkisvuohta

Sanskrit : preman,manmatha

Sardaigne [sarde] Amori

Sardu-campidanesu : amori

Sardu-logudoresu : amore

Serbe : ljubav

Serbo-croate : ça se prononce, "lyubav".

Setswana : loratô

Sicile [sicilien] Amuri
Frioul [frioulan] Amôr

Slovène: ljubezen

Suédois : kärlek "amour" se dit "ljubav"

Swahili : upendo

Swahili afrique de l'est : amour _ mapenzi

Tagalog : pagmamahal

Tahitien : here

Tamoul : priyam,paasam,anpu

Thai : ความรัก (prononcer "kwam rak" en roulant le r).

Tibétain : cham-po

Ukrainien : любов (lyoubov)

Venise [vénitien] Amore

Vietnamien : tinh,ái

Votique : suvamiin

Wallon : "amour" se dit "amoûr"

Wolof : mbëgeel

Zoulou : intando,uthando

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 13:53

 

Tout individu est protégé par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en son article 17 : « Toute personne aussi bien seule qu’en collectivité a droit à la propriété et nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété. » La Côte d’Ivoire a aussi inclus la protection de ce droit par  l’article premier : Le domaine foncier rural est constitué par l’ensemble des terres mises en valeur ou non et quelle que soit la nature de la mise en valeur. Il constitue un patrimoine national auquel toute personne physique ou morale peut accéder. Toutefois, seul l’État, les collectivités publiques et les personnes physiques ivoiriennes sont admises à en être propriétaires.

Située sur la côte ouest du continent africain, la Côte d’Ivoire s’étend sur une superficie de 322 462 km². Peuplé de près de 17 millions d’habitants, le pays connaît actuellement un taux d’urbanisation d’environ 45%. Ses principales villes sont Abidjan (plus de 3 millions d’habitants), Bouaké (800.000), Yamoussoukro, capitale politique (environ 250.000 habitants).

Pour son histoire, la Côte d’Ivoire est une ancienne colonie française qui acquiert son indépendance le 7 août 1960. Elle se particularise dans tout l’ouest africain par sa croissance économique et sa situation politique stable, du moins jusqu’en 1999.

La loi n° 98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural, semble vouloir apporter une solution ou du moins un début de solution au problème foncier en Côte d’Ivoire .Pourtant de nombreux problèmes se posent avec acuité dans ce domaine et sont souvent la conséquence des violations des instruments internationaux et nationaux par les pouvoirs publics.

Le patrimoine foncier constitue, pour presque tous les pays du monde, la ressource la plus importante et le premier facteur de développement des nations. La terre est également, pour la plupart d’individus et de familles, le bien matériel le plus précieux. Pour le cas de la Côte d’Ivoire, la multitude des litiges fonciers dont regorgent les cours et tribunaux n’est pas seulement la conséquence de la rareté de terres mais elle est aussi souvent le fait du non respect de la législation en vigueur dans le pays, surtout par les mêmes garants de l’ordre social.

Le régime foncier constitue donc sous tous les cieux, par la diversité des législations, une des bases fondamentales de la société, un des principaux garants de la stabilité politique, du développement économique et de la paix sociale. Or, la crise socio- politique qui secoue le pays depuis 1999 a eu des retombées négatives sur la gestion des terres domaniales. Elle a entraîné le déplacement des populations d’ où les terres domaniales en général et les terrains boisés en particulier ont été des sites privilégiés pour ces déplacés.

 

Par conséquent, suite à la gestion anarchique des terres domaniales, certaines entités communales n’ont plus d’espace où seront érigées dans l’avenir des infrastructures de développement socio-économique tels que les écoles, les centres de santé, les hôpitaux et d’autres.

L’absence d’un cadre de concertation entre les autorités compétentes en matière de cession ou de concession des terres du domaine privé de l’Etat, qui a prévalu au cours de la période de l’independance., a entraîné des courses effrénées ,depuis la loi du 20 mars 1963 portant code domanial, il adopte une attitude très sévère à l’égard des droits coutumiers. Il décide en effet que « la terre appartient à celui qui la met en valeur, à l’exception de tout autre détenteur de droits coutumiers ». Mais le défrichage acharné et anarchique provoqué par cette loi, ainsi que les manifestations de colère des chefs coutumiers entraîna sa non-promulgation alors qu’elle avait été votée à l’unanimité, moins une voix.

Le non respect des procédures d’attribution des terres domaniales est aussi une des causes de leur mauvaise gestion. Au cours de la période 1993-2003, les enquêtes de vacances de terres et une motivation de demande de terrains ont été reléguées au second plan. Ainsi une simple lettre avec mention « demande d’un terrain à usage agro-pastoral ayant une superficie de x ha », suffisait pour mériter une propriété au site voulu, sans aucune autre formalité, ni même une simple vérification de la disponibilité ou tout simplement de l’existence du terrain demandé.

En outre, bien que dans chaque lettre d’attribution, il y ait une clause qui stipule que « l’acquéreur dispose de 12 mois pour mettre en valeur le terrain acquis, faute de quoi le terrain fera de plein droit retour au domaine de l’Etat et sans autre mise en demeure »

 Les principaux défis à surmonter en matière de gestion des terres domaniales.

La pression démographique et le système successoral ont entraîné une atomisation des terres. Aujourd’hui, l’exploitation moyenne est de 0,8 ha pour un ménage de 5 à 6 personnes. La terre est ainsi devenue une source de conflits et de chicaneries dans le pays, en témoignent les nombreux cas d’expropriation foncière et conflits fonciers continuellement observés

 

De plus, environ 90% de litiges dont regorgent les cours et les tribunaux sont d’origine foncière. Aussi, l’accroissement de la population sur une terre limitée a eu comme conséquence une mise en culture des terres marginales, peu fertiles et sensibles à l’érosion, et un déboisement accéléré, dans le souci de satisfaire ses besoins en bois de feu et de service. Par conséquent, cette situation entraîne une dégradation galopante de l’environnement.

De surcroît, le problème de la rareté des terres a entraîné une spéculation foncière. Des commerçants profitent de la pauvreté de la population pour acheter leurs propriétés foncières. L’autre constat amer est la faible capacité du ministère de la construction et de l’urbanisme en charge des terres pour assurer une gestion rationnelle du patrimoine foncier. Cela étant, de nombreux abus en matière de gestion de terres sont continuellement observés. A titre indicatif, les textes fonciers réglementant l’indemnisation en cas d’expropriation pour intérêt public.

 

La loi de 1998 se particularise à la fois par une conscience des erreurs passées et un souci d’équité, mais aussi par la confusion de certaines dispositions. Ses effets, des plus aléatoires ne garantissent pas la résolution du problème foncier que traverse la Côte d’Ivoire depuis son indépendance.

 

Dans ce cadre, une série de question est sous jacente à notre réflexion :

Quel est l’état du foncier rural et urbain en Côte d’Ivoire, de la colonisation à nos jours ?

La loi du 23 décembre 1998  peut elle permettre à travers certaines dispositions de parvenir à un régime unique de propriété privée, en conciliant les pratiques locales d’appropriation avec le régime administratif d’immatriculation. ?

Comment instaurer, gérer  les malaises sociaux et l’équité entre l’autochtone propriétaire et l’allochtone locataire ?

Comment procéder à l’immatriculation des terres à leurs redistributions et aux externalités en Côte d’Ivoire ?

 

PATRICK KOUASSI

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 12:19
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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 11:53

 

En comptabilité nationale, les transferts sociaux en nature correspondent aux biens et services individuels fournis aux ménages par les administrations ou les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM), gratuitement ou à des prix très bas. Ils comprennent à la fois :

Pour financer cette consommation finale effective des ménages, ces transferts sociaux en nature sont également ajoutés au revenu disponible brut pour constituer le revenu disponible brut ajusté.

Le revenu disponible d’un ménage comprend les revenus d’activité, les revenus du patrimoine, les prestations sociales (minima sociaux tel que RMI, allocations familiales, les pensions de retraite, les indemnités de chômage, de maladie, de maternité) et Les autres transferts en espèces, nets des impôts directs et des cotisations sociales. Les principaux impôts directs pris en compte sont : l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

Les transferts sociaux en nature étant ajoutés aux dépenses de consommation finale des ménages et à leur revenu disponible brut, l’épargne des ménages n’est pas affectée par ce traitement. Celui-ci rend possible des comparaisons entre pays dans lesquels ces services sont fournis ou financés différemment.

Les revenus primaires comprennent les revenus directement liés à une participation des ménages au processus de production, qu’ils soient salariés ou indépendants. La majeure partie des revenus primaires des ménages est constituée de la rémunération des salariés, laquelle comprend les salaires et les cotisations sociales. Ces revenus comprennent aussi les revenus du patrimoine (intérêts, dividendes, revenus fonciers...).

Pour comparer le niveau de vie des ménages, on ne peut s’en tenir à la consommation par personne. En effet, les besoins d’un ménage ne s’accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n’est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie. Aussi, pour comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation (UC) à l’aide d’une échelle d’équivalence. L’échelle actuellement la plus utilisée (dite de l’OCDE) retient la pondération suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.

 

Sylvie Le Laidier, division Concepts, méthodes et évaluation des comptes nationaux, Insee

INSEE

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 12:34

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La crise économique en Afrique de l’Ouest se poursuit et même s’accentue dans les années 80 et 90. Le secteur industriel comme le secteur agricole est affecté par la récession et l’emploi fléchit de manière généralisée. Cette tendance est renforcée par la diminution des investissements due à la baisse de la consommation des ménages et à la baisse des investissements publics. En réponse à cette dégradation de la situation, des programmes d’ajustement structurel (PAS) ont été mis en œuvre par les gouvernements avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI). Ces programmes ont imposé une série de mesures au premier rang desquelles figurait la réduction des dépenses de l’état. Ce qui a impliqué, entre autre, un rapide désengagement de l’état des services sociaux (éducation, santé, logement par exemple) et la réduction des effectifs dans la fonction publique pour réduire la masse salariale. Le chômage et le sous-emploi ont progressé, alors qu’un nombre croissant de jeunes diplômés entrent chaque année dans le marché du travail à la recherche d’un emploi. Ses différents programmes d’ajustement structurel n’ont pas produire les résultats escomptés. Les insuffisances d’investissement public se sont accentuées avec le coup d’Etat manqué en 2002, mué en rébellion, qui à provoquer la scission du pays en deux(2). Un territoire géré par les Forces Nouvelles avec responsable le premier ministre de Côte d’Ivoire et une autre géré par le président Laurent Gbagbo.

 

A partir de 2002, au regard du bicéphalisme des choses étatiques, l’on assiste à deux (2) caisses, deux territoires, deux, deux      , toutes choses qui contribuent à l’inefficacité d’un Etat démocratique. Ses différentes attitudes provoquent un manque d’intérêt pour les populations, par le manque d’investissement pour leur épanouissement.

 

Le manque d’investissement, ses dernières années a crée de graves conséquences sur la population, l’on assiste à des délestages de part et d’autres, délestage électrique, délestage du transport, délestages d’eau potable, d’autres sont encore à venir du au manque d’investissement criarde que la Côte d’Ivoire n’a pu effectuer ses dernières années, tout se passe comme, si tout était amortir en Côte d’Ivoire.

 

DELESTAGE ELECTRIQUE: l’on assistera à une perte en terme de fisc pour l’Etat de Côte d’Ivoire, voire de monnaie pour le pays

 

Cette crise énergétique est ressentie plus durement par les petites et moyennes entreprises (PME). Les coupures intempestives d'électricité paralysent les activités économiques, notamment à Abidjan, la capitale économique, où quelque 2.800 entreprises industrielles sont abonnées à la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), selon Kouassi N'Dah, directeur de l'énergie au Bureau national d'études techniques et du développement

 

L’une des premières conséquences du délestage dans ce pays est le ralentissement du service et l’accumulation du travail à faire dans les entreprises.

 

Au Plateau, le centre des affaires à Abidjan, les coupures d’électricité sont moins courantes et les entreprises de cette zone disposent de puissants groupes électrogènes pour échapper aux délestages.

 

Si de grandes entreprises peuvent acquérir ces moyens pour maintenir leurs activités, cela n’est pas le cas des petites exploitations. (Ferronnerie, coiffure, Cyber café, maquis, restaurant, vendeuse d’eau glacée, les glaciers…)

 

Cependant, "Depuis une dizaine années, le secteur de l'électricité en Côte d'Ivoire n'a connu ni investissement, ni réhabilitation de ses infrastructures, alors que la consommation de l'électricité augmente de 5 pour cent par an", a déclaré à IPS, Jean Djaha, un cadre de la CIE.

 

En attendant, les entreprises moins nanties sont obligées de s'abonner aux groupes électrogènes. Ainsi, pour maintenir sa capacité de production, une usine de fabrication de sac en fibre naturel dispose d'un puissant groupe électrogène.

 

Mais, un groupe électrogène d'une puissance de 30 kilowatts triphasés diesel de coûte environ 10 millions FCFA (environ 20.833 dollars) à Abidjan, ce qui n’est pas à la portée des PME.

 

Dans l'ensemble, les groupes électrogènes les plus utilisés varient entre 150.000 FCFA (312,5 dollars) et 200.000 FCFA (416 dollars); avec une consommation en carburant (essence super) qui oscille entre huit et 10 litres pendant les heures de coupure. Le litre du super coûte plus de 710 FCFA (1,5 dollar) en Côte d'Ivoire.

Comme, si le délestage électrique ne suffisait pas , l’on assiste ses dernières heures au délestage du transport.

 

DELESTAGE DU TRANSPORT: l’on ne finit de consommer un délestage et qu’un autre surgit, comme pour dire l’on ne saurait avoir un (1) sans deux (2).Les transporteurs et les syndicalistes du transport sont rentrés en grève depuis le lundi 12 avril 2010 suite à l’augmentation du prix du carburant de gasoil à 645F CFA le litre. Toutes choses qui contribueraient à l’augmentation des prix des denrées de premières nécessités

 

Désormais, les entreprises, les ménages sont obligées de planifier leurs activités en tenant compte de l’impact du délestage. La Côte d'Ivoire doit se tourner vers des "solutions d'extrême urgence".

 

L’on ne saurait quel délestage nous attend, « Yako » population ivoirienne.

 

 

 

 

Patrick KOUASSI

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 11:12

 

L’immigration qui a commencé en Côte d’Ivoire pendant la période de la colonisation, s’accroît d’année en année pour engendrer aujourd’hui une population d’origine étrangère dont l’importance dépasse de très loin le seuil de tolérance acceptable pour un peuple. Une présence étrangère aussi massive ne peut manquer d’avoir des répercussions diverses sur tous les plans de la vie socioculturelle, économique et politique. Cette immigration galopante a transformé la structure même de la population du pays. C’est dès les années 1930, sous la colonisation que l’immigration en Côte d’Ivoire a commencé sous sa forme actuelle. C’est le pouvoir colonial qui avait créé et entretenu ces migrations vers la Côte d’Ivoire pendant toute cette période pour une exploitation maximale des potentialités culturales et naturelles de l’ère coloniale. C’est ainsi que l’ex Haute-Volta, dont les habitants paraissaient valeureux au travail aux yeux de l’administration coloniale, a été momentanément rattachée à la Côte d’Ivoire pour favoriser et accentuer le recrutement de la main d’œuvre de la Haute-Volta. Après l’indépendance, la Côte d’Ivoire a poursuivi son développement par la mise en place d’une politique de valorisation attractive de la main d’œuvre étrangère (libre entrée sur le territoire, revenus rémunérateurs et transférables, emplois disponibles…) et ainsi permis aux immigrants de continuer à affluer dans le pays. La politique d’ouverture, libérale, hospitalière et pacifique prônée et pratiquée par la Côte d’Ivoire du président Félix Houphouët-Boigny (fondateur du RDA) et de son digne successeur, le président Henri Konan Bédié, concrétisée par divers accords de libre circulation, de libres échanges économiques (ex: celui de la CEDEAO) et l’hospitalité bien connue de l’Ivoirien, ont énormément contribué à favoriser cette immigration.

 

Cette immigration sans précédant ivoirienne est utiliser et manipuler par les politiciens à certains politiques. Que se soit un ou autre qui soit au pouvoir, l’on l’utilise à des fins politiciennes. Cette mobilité des africains de l’ouest est en grande partie liée à une migration internationale de travail. Les retombées bénéfiques politiques s’observent maladroitement par le politique ivoirien. La question d’émigration est un enjeu électoral important pour la Côte d’Ivoire. Il l’est aussi dans les grands pays d’immigration en Afrique de l’ouest à travers les concepts flous de Gabonisation et d’ivoirité.

 

 

L’on ne doit occulter qu’en Cote d’Ivoire, il existe plus de trois (3) à quatre (4) générations d’immigrants ouest africaines installées en Côte d’Ivoire et l’approche utilisée ses dernières années au regard de l’espace électif , dont son utilisation des étrangers ou immigrés en Côte d’Ivoire dérangent , revoyons cette méthodologie et pensons y très rapidement

 

Il faut noter que la diversité culturelle, la religion, l’ethnicité, est un cocktail explosif, qui s’il n’est pas bien mesuré, qui n’est pas bien contrôlé par les politiciens, les feront disparaître comme des idiots dans l’histoire.

 

Patrick Kouassi

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 18:57

 

 

Dans tout système économique, les changements dans une partie du système déclenchent ailleurs des changements correspondants, qui rétroagissent souvent sur les variables d’origine. Ainsi, alors que l’analyse économique se concentre souvent sur des équilibres à long terme, pouvons–nous caractériser le système que nous sommes en train de voir et de mesurer comme formé d’une série d’équilibres transitoires à court terme, interagissant et se modifiant sans cesse.

 

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) retient cinq objectifs stratégiques qui peuvent utilement guider cette réflexion pour évaluer un système de santé. Ces objectifs sont l’efficacité, l’équité, la prévention et les soins primaires, la responsabilité et l’efficience.

De nos jours le facteur humain est très important dans le développement économique.

L’Homme joue un double rôle le dans le processus, d’un coté, il en est le bénéficiaire ultime de la reproduction qui en est son fruit. De l’autre il constitue l’intrant essentiel du mouvement de croissance et de transformation de la production qui porte le nom de développement économique.

 

Compte tenu de ces objectifs et du double rôle, quelle est la relation substantielle familiale à prendre, à l’égard de la croissance démographique ?

 

Devons nous limiter cette réflexion sur l’économie de la santé  et celle de l’éducation du point de vue familiale. L’étude des projections démographique mondiales et de l’évaluation faites sur les ressources naturelles disponibles à quoi effrayer. Une étude du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) souligne que 9 millions de personnes meurent de faim dans le monde. Pour paraphraser R. Malthus, à qui sont à léguer ces mots ; au banquet du monde le couvert n’est pas mis pour tout le monde. Mais contre toute contradiction, chaque humain supplémentaire peut augmenter la force de travail et le fait le plus important encore c’est ajouter au dynamisme et à la créativité de ses semblables pour faciliter le règlement des nombreux problèmes qui se posent à la société .Les arguments qui plaident pour une forme de limitation démographique sont forts, mais ne suscitent pas un accord unanime ; de plus, d’importants problèmes sociaux, politiques et moraux doivent être pris en compte. Au regard, de l’état de santé des ménages, les modèles développés par Piatecki et Ulmann(1995), Grossman (1972),Van Zon et Muysken ( 1997)incorporant la santé dans le processus de la croissance ont tous dégagés une conséquence importante pour le dynamisme économique des pays développés que pour l’état de santé des individus de maitriser la progression des dépenses de santé afin d’éviter l’induction de la demande des médecins et donner un avantage à notre pays en matière d’un niveau d’éducation élevé ,(plan Karachi ) afin d’atteindre l’optimum nécessaire ,pour une meilleure reproduction familiale.

Il revient intrinsèquement qu’un individu éduqué pourrait avoir une probabilité de décider du nombre d’enfant qu’il aura et ayant un arbitrage cout- bénéfice pour la famille.

La valorisation des ressources humaines ou d’investissement dans le capital humain  du genre féminin pourrait maximiser la ressource à son enfant en lui consacrant du temps. De même, si le salaire de la femme est élevé, il y aura un effet sur le revenu et de la substitution, pour une harmonisation du couple. L’effet sur le revenu servira à réduire le travail fourni, mais cela servira à  compenser certaines mesures par le fait que le plus haut salaire augmente le coût des dépenses d’une heure de plus à la maison.

 

KOUASSI Patrick

 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 20:52

 

 

Le point de départ de la réflexion est constitué par les travaux DENISON, qui s’est attaché à mésurer la contribution de l’éducation à la croissance des USA .Nous proposeront une présentation succincte de ces travaux et de leurs prolongements dans un premier temps. Nous verrons ensuite comment on peut expliqué cette « contribution », d’abord de façon général puis de façon formalisée.

 

-l’impact de l’éducation sur l’inflation est à priori double. A certain, égard elle peut être  génératrices de pression inflationnistes. Cela tient au dépense publiques croissantes (et dont les effets bénéfique ne peuvent se faire sentir qu’après un délai assez long) qu’engendre le développement du système éducatif et qui vont donc peser les finances publiques. Cela tient aussi au risque de «  contagion » que créer l’augmentation des salaires de la main d’œuvre qualifiée sur les salaires des autres catégories de travailleur. A l’inverse, le développement de l’éducation exercera des effets anti-inflationnistes tout à fait bénéfiques par la création de gains de productivité dont on sait qu’ils sont la meilleure arme comme les dérapages de prix. Si l’on en juge à nouveau à partir des chiffres, les effets positifs sembles l’emportés sur les effets négatifs : les pays à dépenses éducatives élevés (et à au niveau de développement) sont en général caractérisé par des taux d’inflation plus modéré.

 

 

Patrick KOUASSI

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 10:00

 

 

           Tout comme en matière de fertilité il existe une relation évidente entre le niveau d’éducation et le comportement en matière de santé, si ce n’est l’état de santé, des individus. On le constate aussi bien au niveau macro-économique (la morbidité et la mortalité sont beaucoup plus faible dans les pays développés à fort niveau éducatif)  qu’au niveau micro-économique  (l’espérance de vie est étroitement dépendante du statut social et donc du niveau d’éducation des individus). Cette situation tient bien sur au fait que les individus consacrent une plus grande part de leurs revenus aux dépenses de santé ; ce comportement est confirmé au niveau macro-économique par la constatation que les dépenses de santé croissent plus vite que le revenu national dans tout les  pays. Mais on peut aussi envisagé une liaison plus directe entre éducation et santé indépendante  du revenu comme l’ont démontré les travaux pionniers de Grossman qui montraient, en particulier, l’influence déterminante du niveau d’éducation de la femme sur les comportement médicaux et leurs conséquences (durée de vie, état de santé général, etc.).

 

La justification de cette liaison entre éducation et santé peut être trouvée à deux niveaux au moins :

 

-Il existe, comme pour les autres comportements micro-économiques, et en particulier de consommation, un effet technologique de l’éducation ; les individus les plus éduqués auront un comportement de consommation médicale plus efficace :meilleure connaissance du système de santé, des médicaments, meilleure information médicale.

-Il existe aussi un effet de coût d’opportunité qui tient au fait que la mauvaise santé peut entraîner des pertes de revenu (en raison d’arrêts de travail ou de moindre efficacité dans le travail) qui seront d’autant plus élevées que ces revenus seront eux-mêmes élevés (et donc le niveau d’éducation).

 

Les chiffres dont on dispose en France ne permettent pas vraiment de repérer l’influence du diplôme, en tant que tel, sur les comportements de santé. Seules la variable CSP est retenue dans la plus part des études. Elles permettent de constater que si les cadres ont plus souvent que d’autres recours aux spécialistes, aux dentistes, à des, à des examens complémentaires ou à des médicaments sans ordonnances (ce qui marque autant un effet classique de revenu qu’un effet de diplôme), en moyenne, ils ont une fréquence de soins et d’interruption d’activité plus faible, ce qui confirme clairement le poids du d’opportunité de la maladie ou du temps passé en consultation.

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 09:49
 La question soulevée est ici celle du lien entre le niveau d’éducation et la taille de la famille. Ce lien existe manifestement au niveau macro- économique. Les pays sous-développés sont en général surpeuplés. Les pays industrialisés souffrent au contraire d’une natalité insuffisante. On peut évidemment expliquer le phénomène par le fait q’un niveau d’éducation plus élevé encourage la régulation des naissances et plus précisément les pratiques contraceptives. Mais il est aussi possible de rattacher le problème à la logique générale de la théorie beckerienne de la consommation. Le ménage devra en effet éduquer ses enfants et leur consacrer du temps (surtout dans leur première année). Ce temps, comme nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, viendra en concurrence de celui correspondant aux autres activités individuelles. Des lors, on retrouve l’idée que, plus le niveau d’éducation du ménage est élevé, plus le coût d’opportunité de l’éducation des enfants est élevé. Il exercera donc un frein sur la fertilité. En conséquence, on peut conclure que l’augmentation du niveau de scolarisation, en particulier des filles, est sans doute le meilleur moyen pour réduire la natalité (en particulier dans les pays en voie de développement). Becker et Alii (1990) en disant que la fertilité est liée de façon inverse au taux de rendement du capital humain, supposé lui-même croître avec le niveau de développement, aboutissent à la même conclusion. Cependant des influences inverses peuvent jouer. En premier lieu, le fait qu’un niveau élevé d’éducation engendre généralement un niveau de revenus plus élevé et desserre donc la contrainte de revenu lié à l’éducation et l’entretient des enfants, peut conduire à une taille de la famille plus élevé. Par ailleurs, si le niveau de revenu du mari est suffisamment élevé, la femme pourra envisager de ne pas ou de moins travailler pour se consacrer plus à ses enfants. Dans ces conditions, l’éducation est un facteur favorable à la fertilité. Les données françaises sur ce point sont tout à fait intéressantes. Elles font apparaître une double courbe « en U ». La première montre que la taille de la famille diminue au fur et à mésure que le statut social s’élève pour passer par un minimum correspondant au cadre moyen, puis s’élever à nouveau pour les patrons de l’industrie et du commerce, les cadres supérieurs et les professions libérales. La deuxième courbe « en U » montre qu’à statut social du mari donné, le niveau de diplôme de la femme exerce un influence négative jusqu’au brevet, puis positive au-delà, sur la taille de famille. Toute chose qui confirme les deux impacts contradictoires de l’éducation sur ce type de comportement mis en lumière précédemment.
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