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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 17:58

Le Bureau International du Travail (BIT) définit une personne au chômage à partir de trois conditions: elle est sans travail, elle est disponible pour travailler et elle recherche effectivement du travail (BIT, 1982). Cette définition est reconnue et acceptée dans la plupart des pays. D’apparence simple, elle est cependant susceptible d’interprétations diverses,

 

En Côte d’Ivoire, un bon nombre de jeunes sont au chômage, ses jeunes sont les  plus nombreux dans la population ivoirienne avoisinant les 82,51% avec un âge compris entre 15 et 34 ans, il parait nécessaire de le réduire, mais comment, quand nous savons que la productivité du travail ivoirien est très faible.

 

Comment pouvons-nous réduire la population active au chômage?

 

Cette réduction de la population active pourrait se faire en abaissant l'âge de la retraite à 60 ans, ce qui a exclu du marché du travail les classes d'âge comprises entre 60 et 65 ans, ce qui n’a pas été le cas en Côte d’Ivoire ces dernières années, avec un relèvement du temps d’emploi chez certains fonctionnaires. Des formes plus ciblées d'incitation de départ en retraite anticipée pour les classes d'âge comprises entre 55 et 60 ans permettent par ailleurs d'étendre cette mesure à une nouvelle génération d'individus. De plus, on assiste aussi à une entrée retardée sur le marché du travail de la part des jeunes générations suite à un allongement de la période de formation (poursuites d'études).

Une analyse de la structure démographique de la société ivoirienne montre par ailleurs que les classes d'âge nombreuses issues d’un taux d’accroissement naturel avoisinant les 3,5% ne seront pas intégralement compensées par les nouvelles générations qui sont moins nombreuses. La réduction de la population active va donc s'accélérer au cours des prochaines années de manière naturelle, puisque le taux de croissance ne suit pas.

Le problème posé par ce type de mesure concerne les organismes de prestations sociales qui ne disposent pas de moyens financiers suffisant pour financer dans le futur les pensions retraites versées à un nombre croissant de bénéficiaires et ce sur de plus longues périodes.

Pour régler, le chômage des jeunes, la France a utilisé la réduction du temps de travail : si un individu travaille moins longtemps qu'avant, alors il "libère" des heures de travail (Le passage en France aux 35 heures (au lieu de 39) se traduit ainsi par une diminution de près de 10 % de l'offre de travaille sur le marché du travail national.) qui devront être réalisées par un autre salarié. La réduction du temps de travail, en réduisant le volume horaire par travailleur entraîne donc une diminution de l'offre globale de travail. Cependant, il faut noter que en Côte d’Ivoire, le temps de travail n’est pas rempli, convenablement, comment la réduire, pour créer un temps de travail pour d’autres en chômage, puisque la productivité dans certains secteurs d’activité.

 

La politique de l'emploi en Côte d’Ivoire comprend donc des mesures générales (relance de l'activité économique) mais aussi des mesures spécifiques tournées vers certains groupes sociaux particuliers jugés prioritaires à un moment donné, qui donne par ailleurs des signaux faibles.

 

De plus, l'Etat cherche à enrichir la croissance économique en emploi en modifiant les modes de régulation du marché du travail., Si la croissance est purement intensive (quelque soit son niveau), l'emploi risque de ne pas progresser et même de régresser (en fonction de l'évolution des autres facteurs : population active, temps de travail, combinaison des facteurs de Production).Cette démarche est liée au fait que le marché du travail apparaît comme moins réactif aux évolutions de l'activité économique que certains marchés du travail étrangers. Les raisons d'un tel phénomène semblent liées à diverses rigidités qui ont été introduites afin de réguler le fonctionnement du marché du travail.

 

Même, si nous exploitons des méthodes appliquées ailleurs, les économies africaines connaissent beaucoup de perversité comme, c’est le cas en Cote d’Ivoire, avec l’impact de la crise que connaît la Côte d’Ivoire depuis 7 ans et les effets pervers de la crise mondiale.

 

Patrick Kouassi

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 17:58

Le Bureau International du Travail (BIT) définit une personne au chômage à partir de trois conditions: elle est sans travail, elle est disponible pour travailler et elle recherche effectivement du travail (BIT, 1982). Cette définition est reconnue et acceptée dans la plupart des pays. D’apparence simple, elle est cependant susceptible d’interprétations diverses,

 

En Côte d’Ivoire, un bon nombre de jeunes sont au chômage, ses jeunes sont les  plus nombreux dans la population ivoirienne avoisinant les 82,51% avec un âge compris entre 15 et 34 ans, il parait nécessaire de le réduire, mais comment, quand nous savons que la productivité du travail ivoirien est très faible.

 

Comment pouvons-nous réduire la population active au chômage?

 

Cette réduction de la population active pourrait se faire en abaissant l'âge de la retraite à 60 ans, ce qui a exclu du marché du travail les classes d'âge comprises entre 60 et 65 ans, ce qui n’a pas été le cas en Côte d’Ivoire ces dernières années, avec un relèvement du temps d’emploi chez certains fonctionnaires. Des formes plus ciblées d'incitation de départ en retraite anticipée pour les classes d'âge comprises entre 55 et 60 ans permettent par ailleurs d'étendre cette mesure à une nouvelle génération d'individus. De plus, on assiste aussi à une entrée retardée sur le marché du travail de la part des jeunes générations suite à un allongement de la période de formation (poursuites d'études).

Une analyse de la structure démographique de la société ivoirienne montre par ailleurs que les classes d'âge nombreuses issues d’un taux d’accroissement naturel avoisinant les 3,5% ne seront pas intégralement compensées par les nouvelles générations qui sont moins nombreuses. La réduction de la population active va donc s'accélérer au cours des prochaines années de manière naturelle, puisque le taux de croissance ne suit pas.

Le problème posé par ce type de mesure concerne les organismes de prestations sociales qui ne disposent pas de moyens financiers suffisant pour financer dans le futur les pensions retraites versées à un nombre croissant de bénéficiaires et ce sur de plus longues périodes.

Pour régler, le chômage des jeunes, la France a utilisé la réduction du temps de travail : si un individu travaille moins longtemps qu'avant, alors il "libère" des heures de travail (Le passage en France aux 35 heures (au lieu de 39) se traduit ainsi par une diminution de près de 10 % de l'offre de travaille sur le marché du travail national.) qui devront être réalisées par un autre salarié. La réduction du temps de travail, en réduisant le volume horaire par travailleur entraîne donc une diminution de l'offre globale de travail. Cependant, il faut noter que en Côte d’Ivoire, le temps de travail n’est pas rempli, convenablement, comment la réduire, pour créer un temps de travail pour d’autres en chômage, puisque la productivité dans certains secteurs d’activité.

 

La politique de l'emploi en Côte d’Ivoire comprend donc des mesures générales (relance de l'activité économique) mais aussi des mesures spécifiques tournées vers certains groupes sociaux particuliers jugés prioritaires à un moment donné, qui donne par ailleurs des signaux faibles.

 

De plus, l'Etat cherche à enrichir la croissance économique en emploi en modifiant les modes de régulation du marché du travail., Si la croissance est purement intensive (quelque soit son niveau), l'emploi risque de ne pas progresser et même de régresser (en fonction de l'évolution des autres facteurs : population active, temps de travail, combinaison des facteurs de Production).Cette démarche est liée au fait que le marché du travail apparaît comme moins réactif aux évolutions de l'activité économique que certains marchés du travail étrangers. Les raisons d'un tel phénomène semblent liées à diverses rigidités qui ont été introduites afin de réguler le fonctionnement du marché du travail.

 

Même, si nous exploitons des méthodes appliquées ailleurs, les économies africaines connaissent beaucoup de perversité comme, c’est le cas en Cote d’Ivoire, avec l’impact de la crise que connaît la Côte d’Ivoire depuis 7 ans et les effets pervers de la crise mondiale.

 

Patrick Kouassi

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 10:55

 

La Côte d’Ivoire compte une diaspora d’environ 130673 personnes répartie sur une cinquante de pays d’après une communication en Conseil de Ministre du 14 juin 2002, 60% dans les pays d’Afrique (et du golfe) et 40% dans les pays de l’OCDE (France, Italie, Espagne) et Etats-Unis, la France en tête. En Afrique, le milieu de la décennie 80 marque un regain de croissance importante des flux de transferts formels sous l’effet conjugué de la restructuration du système bancaire, la conjoncture économique puis l’implantation de structures des transferts comme Western Union et Money Gram et de Coinstar aux côtés de la Poste

Les flux de transferts internationaux ouest africains reçus en Côte d’Ivoire par le canal des sociétés de transfert spécialisées sont estimés à plus de 160 millions de dollars US en 2006 (Banque Mondiale 2005) et 290769,074 millions de FCFA des STA (Société de Transfert d’Argent) et 368292,9 millions de FCFA pour l’ensemble des Banques exerçant en Côte d’Ivoire en 2007 venant de la zone UEMOA (BCEAO 2007) soit plus de deux (2) fois l’Aide Publique au développement et 1,74 fois l’Investissement Direct Etranger (IDE) dirigé vers la Côte d’Ivoire ou 7,58% du budget de la loi de finances 2008. Ils ont été multipliés par 7 en moins de 15 ans. Les canaux officiels utilisés par les migrants ivoiriens ont été regroupés par les canaux de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), mais elle ne fait pas un éventail de ses transferts par pays (données synchronisées pour les pays de la zone UMOA).

En effet, à partir de la balance de paiement de 1963 à 2006, il apparait que l'évolution des transferts de revenus des salariés suite à une approche analytique (rubrique rémunération des salariés). Au cours des premières années de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, les débits (les revenus sortants de la Côte d'Ivoire pour la sous région ouest africaine) étaient plus élevés que les crédits (les montants entrants en Côte d'ivoire).Après les années 80, la tendance s'est inversée jusqu'à  l’exercice de 2000 pour les transferts de fonds exécutés par le canal de la banque centrale. En moyenne les transferts effectués s'élèvent pour les débits à 3807 millions de FCFA contre 24101 millions de FCFA pour le crédit .Cependant, les transferts entre Etats membres de la BCEAO soulignent un effet positif entre transferts et migration.

 

 

Comparativement aux transferts envoyés et reçus de la Côte d’Ivoire, les transferts d’argent envoyés par les immigrés résidents en côte d’Ivoire va croissant de 1975 pour atteindre sont niveau le plus élevé en 1980 avec un envoi de 786 millions de dollars US, cela est du à conjoncture favorable qu’offrait la Côte d’Ivoire à cette époque.

Après le Boom économique ivoirien de 1975 à 1980, le pays est entré dans des programmes d’ajustement structurel, suivi d’une instabilité politique qui a provoqué une baisse considérable des transferts ne dépassant pas la barre des 500 millions de dollars US.

 

Contrairement aux transferts reçus de la part des émigrés ivoiriens, elle va croissante depuis 1975, mais les transferts financiers sont d’autant plus significatifs que la dévaluation du franc CFA intervenue en janvier 1994 a contribué à les rendre encore plus importantes. Avec la diversification des modes de transfert, on assiste à l’amorce d’un processus de formalisation. Il est important de relever que les transferts n’excèdent pas la barre des 200 millions de dollars US.

 

Cet accroissement fulgurant des flux peut être attribué à la multiplication des points de services bancaires résultant de l’augmentation du nombre de banques franchisées avec des sociétés de transfert et de la stratégie d’implantation de points de services mixtes ou exclusivement dédiés aux transferts. Pour certaines banques, l’activité de transfert rapide permet de rentabiliser l’implantation de nouvelles agences en banlieue de la Côte d’Ivoire et de toucher une nouvelle clientèle dans un contexte de concurrence accrue.

 

Mais, elle a généré aussi de nombreux emplois dans le secteur de transferts d’argent, en 2006, l’emploi était de 397, en 2007 le volume de l’emploi est de 542, en liaison avec de 145 nouveaux emplois (+ 36,5%), suite à l’ouverture de plusieurs guichets.

 

 

Patrick Kouassi

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 11:43

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