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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 12:35

L’impact des transferts d’argent sur la consommation privée, l’épargne et l’investissement n’est que l’un des aspects de leur contribution à la croissance et au développement des pays d’origine des émigrés. Cet argent vient s’ajouter non seulement au revenu intérieur des ménages mais aussi au volet « recettes » de la balance des paiements.

Les transferts compensent les déficits chroniques de la balance des paiements en réduisant la pénurie de devises. Ils peuvent aider à atténuer la contrainte souvent vitale que font peser les déficits de la balance des paiements sur le développement économique des pays d’origine des migrants. Leur impact sur cette balance est plus appréciable que celui des autres flux monétaires (telles que l’aide financière, l’investissement direct ou les prêts) parce que leur utilisation n’est pas liée à des projets d’investissement particuliers exigeant un fort pourcentage d’importations, qu’ils ne sont pas productifs d’intérêts et n’ont pas à être remboursés. En outre, les  transferts constituent une source de devises beaucoup plus stable que les autres flux de capitaux privés et, dans certains pays, présentent un caractère contracyclique (Buch et al., 2002; Buch et Kuckulenz, 2004; Nayyar, 1994; Straubhaar, 1988).

 

Les pays en développement se sont très vite rendu compte de cet effet manifestement positif des transferts d’argent sur leur balance des paiements, et ont pris des mesures pour accroître cet afflux de devises. Mais ces mesures doivent être appliquées avec prudence parce que, mis à part leurs effets positifs sur la balance des paiements, les transferts influent sur l’activité économique du pays d’origine. Selon la manière dont il est dépensé ou investi, cet argent n’aura pas le même  impact sur la production, l’inflation et les importations.

Savoir dans quelle mesure la demande supplémentaire induite par les transferts peut être satisfaite en étoffant la production intérieure constitue un facteur déterminant. Selon que l’offre intérieure réagira de manière plus ou moins souple face à l’accroissement de la demande, les transferts auront des effets positifs sur l’emploi ou négatifs sur l’inflation.

Cette souplesse déterminera également s’il y a lieu ou non d’importer davantage.

L’un des effets négatifs des transferts sur la balance des opérations courantes est ce que l’on appelle « l’effet boomerang ». C’est ce qui se produit quand les transferts provoquent une augmentation des importations et des déficits de la balance commerciale de leur pays de destination. Toutefois, la plupart des chercheurs ne partagent pas l’opinion selon laquelle ce sont les importations induites par les transferts qui créent ces problèmes de balance commerciale. La propension à importer peut aussi s’accroître par suite du développement de l’économie en général, d’un changement structurel dans la production des biens de consommation ou d’équipement, ou de la division internationale du travail.

La recherche empirique ne confirme pas non plus l’effet boomerang. Les données montrent que dans les pays d’Europe du Sud, les importations induites par les transferts entre 1960 et 1981 ont représenté des minima de 1 % en Espagne et en Italie et des maxima de 4.9 % en Grèce et de 6.2 % au Portugal (Glytsos, 1993; Straubhaar, 1988).

 

Les transferts de fonds peuvent engendrer un autre effet négatif dans les cas où ils induisent une augmentation de la demande supérieure à la capacité de production de l’économie. Lorsque cette demande concerne des biens échangeables, ils peuvent provoquer une appréciation du taux de change réel. Or, un taux de change surévalué réduit la compétitivité des entreprises du pays  sur les marchés étrangers (parce que les exportations deviennent chères) et sur les marchés intérieurs (parce que les importations sont peu coûteuses), et redirige les ressources du secteur des biens marchands vers celui des biens non marchands, par un effet connu sous le nom de « syndrome hollandais ». Ce phénomène peut à son tour créer des pressions sur la balance des paiements, ralentir l’accroissement des opportunités d’emploi et, par conséquent, renforcer l’incitation à émigrer. Des données empiriques provenant d’Égypte, du Portugal et de Turquie confirment ces craintes quoique l’effet demeure marginal dans la plupart des cas et des périodes d’observation (McCormick et Wahba, 2000; Straubhaar, 1988). Si l’effet de « syndrome hollandais » exercé par les transferts est insignifiant, c’est peut-être parce que les importations supplémentaires de biens d’équipement peu coûteux augmentent la productivité et, par conséquent, améliorent la compétitivité des produits intérieurs. De surcroît, les biens d’équipement importés peuvent se substituer à d’autres importations et/ ou produire des biens exportables.

Par ailleurs, dans un système fondé sur une monnaie non convertible, le privilège de détenir des devises, quand il se conjugue avec des tensions inflationnistes, peut avoir des conséquences néfastes en termes monétaires. Dans les pays du Maghreb, par exemple, le développement d’un marché noir pour les devises, le recours croissant au troc dans le commerce extérieur et intérieur ainsi que le prix très élevé des biens provenant de l’étranger ont créé dans les années 80 et au début des années 90 une situation dans laquelle des devises étaient utilisées à la place de la monnaie du pays pour payer des articles de luxe ou pour acheter des services (de manière à les obtenir plus rapidement).

Dans les cas de substitution monétaire tels que ceux-ci (connus dans les ouvrages et la documentation sous le nom de « dollarisation » ou « euroïsation »), les autorités des pays dont la monnaie n’est pas convertible ont pris l’habitude de dévaluer périodiquement celle-ci pour attirer les transferts opérés par les émigrés. L’Algérie, par exemple, a commencé à dévaluer le dinar après 1985, ce qui fait que la valeur de cette monnaie est passée de 5 dinars pour 1 dollar cette année-là à 9 dinars en 1990 et à 20 dinars pour un dollar en 1992 (Garson, 1994).

 

Dossier: Perspectives des Migrations Internationales : SOPEMI–Édition 2006, OCDE 2006

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 19:59

 

Le projet de la création d’une monnaie unique pour l’Afrique, était l’un des objectifs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) établit en 1963. Le débat a été remis sur la table en 2001, lorsque les 53 pays membres de l’OUA ont convenu de la remplacer par l’Union Africaine (UA) qui s’est assignée ses mêmes objectifs que son prédécesseur, à savoir la création d’une monnaie unique, de l’unité politique et économique. L’Association des Banques centrales africaines s’est fixé une date pour la création de la Banque centrale africaine. Ladite banque devait à son tour introduire et mettre en circulation la monnaie unique en 2021

 

En 2003, l’association des gouverneurs des Banques centrales africaines des différentes zones CMA (zone monétaire commune : Afrique du Sud, Lesotho, Namibie et Swaziland),la zone CEMAC( Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale : Cameroun, république du Congo, Gabon, guinée équatoriale, republique centrafricaine et Tchad) et la zone UEMOA( Union Economique et Monétaire Ouest Africaine : Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) a annoncé qu’elle chercherait à mettre en place une monnaie unique et une banque centrale commune d’ici à 2021.

 

Cependant, la monnaie unique panafricaine connait de nombreux problèmes à surmonter avant sa mise en place définitive. La majorité des monnaies africaines souffrent d’une instabilité chronique liée à la faiblesse des économies du continent. Entre autres problèmes, il faut citer ceux du développement à plusieurs vitesses des pays africains qui complique l’instauration de la monnaie commune, du leadership entre certains dirigeants, de l’harmonisation et de la stabilité du régime de change ou la convergence de certaines politiques économiques et financières.

En Afrique de l’ouest, les problèmes budgétaires sont très graves et la crédibilité des institutions monétaires est plus fragile. Mais aussi, la transparence fiscale dans nos Etats, combinée avec les symptômes de copinage ou la corruption sont des entraves à une bonne conduite d’une monnaie unique.

 

 

 

L’Afrique, pour une monnaie unique ?

 

L’engouement qui règne autour de la création d’une monnaie unique africaine en Afrique doit tenir à des éléments de croissance économique et de réduction de l’inflation. Cette absence de maintien des indicateurs ci-dessus contraignant à une bonne conduite de la monnaie unique.

Il apparait que l’union monétaire ouest africaine se détachant du CFA pour la zone franc pourrait permettre de contrecarrer, ce qui est perçu comme des faiblesses économiques et politiques dans nos Etats, pour amener nos Etats à avoir des avantages dans la négociation des accords commerciaux qui lui serait favorable à l’échelle du commerce dans le cadre de l’organisation mondiale et au niveau bilatéral.

 

Une monnaie unique peut aussi réduire les coûts de transactions de divers types, mais un pays qui renonce à sa monnaie nationale renonce aussi à sa capacité d’utiliser la politique monétaire nationale pour réagir à des chocs asymétriques tres grand dans nos .Etats ouest africains. Ils peuvent réduire au minimum cet inconvénient en assouplissant le fonctionnement de leurs économies.

 

Cette monnaie unique pourrait avoir une mobilité importante de la monnaie, elle œuvre à la flexibilité des salaires et des prix et aux transferts budgétaires.

 

Le principal danger est que la politique budgétaire exerce une pression indirecte sur la politique monétaire et il existe aujourd’hui peu de possibilité de transfert budgétaire entre pays africains.

 

L’indépendance des banques centrales en Afrique et les pays dotés d’une monnaie qui leur est propre ont souvent engendré une inflation élevée parce que leur banque centrale à dû financé des déficits publics ou d’autres activités quasi budgétaires.

 

Si tous les pays de la région sont identiques et soumis aux mêmes chocs, une union monétaire incluant tous les pays est alors souhaitable pour tous. La perte de l’autonomie monétaire n’entrainerait aucun coût, et tous les pays enregistreraient une inflation plus faible, parce que les banques centrales ne chercheraient pas à stimuler par une expansion monétaire, la production dans un pays au détriment des autres. Mais, généralement les Etats sont hétérogènes, ce qui va engendrer des perdants et des gagnants dans cette union monétaire. Car le processus menant à cette intégration monétaire est long et laborieux puisqu’elle suppose des efforts titanesques tant sur le plan de l’harmonisation que de la décentralisation des prérogatives des autorités nationales vers des autorités sous-régionales et continentales. Ainsi, il n’y pas d’intégration sans une stabilité des taux de change.

 

Cependant, il est important aussi de souligner qu’une monnaie mal gérée et sujette à des dépréciations répétées ne fera pas la fierté de la région, ni ne rendra les pays membres influents sur la scène mondiale.

 

Sans oublier que la réussite de l’Euro a été un processus très long en Europe.

 

Patrick Kouassi

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 12:28
L'effet de serre est un phénomène naturel reposant sur le fait que l'atmosphère terrestre se conduit un peu comme la vitre d'une serre. Les rayons du soleil qui atteignent la terre réchauffent sa surface et sont absorbés à hauteur des deux tiers. Sous l’effet de la réverbération, le tiers restant est renvoyé sous forme de rayonnement infrarouge vers l'espace, et se trouve en partie piégé par une couche de gaz située dans la basse atmosphère : celle-ci renvoie la chaleur vers la terre et contribue à la réchauffer davantage. Cependant, quels sont les gaz impliqués dans l'effet de serre ? le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) stipule que parmi ses gaz figurent la vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (gaz carbonique) (CO2), le méthane (CH4), l’ozone (O3), le protoxyde d'azote (N2O), l’hydrofluorocarbures (HFC), Perfluorocarbures (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et quels sont les gaz à effet de serre émis par les activités humaines?, le dioxyde de carbone (CO2) produit à 70% d’origine combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon) et de la biomasse, Protoxyde d’azote (N2O) a 14% dans l’activité agricole, combustion de la biomasse et des produits chimiques comme l’acide nitrique., Méthane (CH4) a 12% dans l’agriculture (rizières, élevages), production et distribution de gaz et de pétrole, extraction du charbon, combustion du pétrole et du charbon, décharges, les gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) 4% des systèmes de réfrigération et employés dans les aérosols et les mousses isolantes, industrie des semi-conducteurs. Les gaz fluorés ont un pouvoir de réchauffement 1 300 à 24 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone et une très longue durée de vie. C’est pourquoi ils représentent un réel danger malgré la modeste part qu’ils représentent dans les émissions totales. Pour réglementer cette émission d’effet de serre, des dispositions antérieures au Protocole de Kyoto ont été prises. Dès 1979, il a eu la première conférence mondiale sur le climat, organisée à Genève par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle est marquée par le lancement d'un programme mondial de recherche, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) qui a abouti à la signature le 11 décembre 1997 et est entré en vigueur le 16 février 2005, le protocole de Kyoto fixe les objectifs de stabilisation ou de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2012. A mi chemin de cette réduction d’effet de serre, il parait que l’effort n’est pas suffisant contre le changement climatique. Ce qui engendrait des conséquences importantes pour les pays. Quelles pourraient être les conséquences socio-économiques d'un réchauffement climatique sur l’activité quotidienne ? L’impact du réchauffement climatique sur les milieux naturels, la santé et les activités économiques est directement lié à l'ampleur du phénomène. Suivant que l'on se situera en 2100 dans la fourchette basse des prévisions (+1,4°C) ou dans la fourchette haute (+5,8°C), des scénarios que l'on peut qualifier de ''modérés'' à ''catastrophiques'' sont envisagés. En tout état de cause, le réchauffement du climat a déjà et aura encore des implications, en particulier pour les pays en développement, il pourrait baisser la rentabilité de la productivité des entreprises puisque les individus auront tendances à avoir plus à dépenser plus d’énergie, plus fragiles et qui disposent de capacités d'adaptation moindres, et les zones côtières, directement menacées par l'élévation du niveau de la mer. Les changements climatiques prévus pourraient en entraîner une utilisation plus importante d’énergie qui pourrait aboutir ainsi à des changements abrupts et non linéaires. Pour palier à cette aggravation de la détérioration de notre environnement, la solution de la génération d'électricité dans les décennies à venir disposera de quatre filières essentielles qui respecteront ou tendront à respecter les exigences de rejets de CO2: la production hydroélectrique, le nucléaire, les énergies renouvelables intermittentes (éolien, solaire) couplées à des centrales. Toujours, à la recherche de la réduction de l’effet de serre, les pays développés réunis à Aquila, Italie, les 17 États membres du Forum des Economies Majeures (FME) se sont réunis jeudi 9 juillet 2009 en marge du sommet du G8 qui se tenait à l'Aquila pour aborder la question de la lutte contre le réchauffement climatique. Les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre ne se sont accordés sur aucun objectif chiffré. Dans ce débat mondial, l’Afrique marque encore son absence, l’on se demande, quelle est la place des pays sous développés dans cet effort de réduction d’effet de serre? Dans les années à venir, l’Afrique s’étonnerait d’avoir importer toutes les caractéristiques de l’effet de serre. Patrick Kouassi
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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 18:38

 

 

Existe-t-il une demande induite des médecins ivoiriens ?

 

On doit le concept de « demande induite » ( supply induced demand) au canadien Robert Evans ( 1974) au début des années 1970

Pour rappel l’objectif principal du système de santé est l'amélioration de la santé de la population. Les prestations de services de santé en sont la principale fonction.

Mais généralement, les médecins, les spécialistes, les chirurgiens s’en écartent dans nos pays en développement et en particulier en Côte d’Ivoire.

 

En période normale, les médecins  et les spécialistes, chirurgiens, des hôpitaux, pour une consultation demande aux patients de quoi ils souffrent, celui décrit son mal, ce dernier lui prescrit une ordonnance pour son mal en toute incertitude de la décision médicale. Ce choix primaire des médecins ivoiriens peut engendrer des dépenses financiers pour le patient à priori, dans le cas contraire le guérir, si cela n’est pas le cas, une autre dépense devra être effectuer par le malade pour chercher sa guérison, tout se passe comme un schéma séquentiel.Mais, aussi, il faut assister aux charges supplémentaires, pour manque de matériels, les malades doivent consulter des cabinets, laboratoires ou cliniques privés des cabinets privés pour leurs examens complémentaires. Ce qui expose le malade à un renoncement aux soins pour raisons financières.

 

Quand en période d’exception , comme c’est le cas d’une grève par exemple, le secrétaire général du Syndicat appellent, ses camarades à la grève, pour le constater, il suffit de  s’y rendre dans les CHU (Centre Hospitalier Universitaire) du district d’Abidjan pour voir un malade qui serait hospitalisé au CHU, sans soin et sans pansement pendant la semaine de grève Les obstacles à approcher le système de santé ivoirien, les insuffisance des infrastructures sanitaires et des équipements médicaux, pénurie des médicaments, insuffisance des ressources humaines, et un dysfonctionnement dans l'organisation du système de soins, cause de grave induction de l’offre des médecins envers leurs patients, les obligeant à se tourner vers des cliniques privées ou des tradi-praticiens, guérisseurs, mystiques  Les patients ayant un revenu faible se retourneraient à la maison avec leurs maux, qui cause des énormes pertes en vie humaines, toutes choses qui concourent à de graves violations des droits humains.

 

Au regard de certaines attitudes de nos médecins, il appartient à la corporation d'identifier ces marginaux et de les sanctionner. Il appartient exclusivement et entièrement à l'Ordre National des Médecins de Côte d'Ivoire d'y remédier. En fonction des lois et règlements en vigueur, des principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine, et à l'observation, par tous ses membres, des règles édictées par le code de déontologie.

 

P.K

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 20:11

 

 

Ces dernières années, l’intensité des relations Afrique-Chine est devenue spectaculaire. Au début des années 90, l’aide publique au développement et l’action des ministères domineraient. Aujourd’hui, comme les relations se centrent davantage sur les marchés de leurs exportations réciproques et sur la demande d’infrastructure de l’Afrique, les sociétés et coentreprise chinoise ont supplanté les organismes publics.

La Chine représente pour l’Afrique, un donateur mais aussi un marché financier, un investisseur, un maitre d’œuvre et un maitre d’ouvrage essentiels.

Quand dans le passé, les anciens partenaires de l’Afrique, pour la construction d’une infrastructure par exemple mettent cinq (5) ans pour la mise en valeur de cette infrastructure, les chinois ne mettent que trois (3) mois. Cette efficacité dans la gestion des dossiers, leur confère une bonne position sur la sphère mondiale en Afrique dans l’obtention des marchés.

 

L’engagement de la Chine en matière d’aide est très poussé pour le continent africain, les flux d’aide par rapport aux échanges, représentaient environ 20% au début des années 90. La proportion est tombée à 3-4% en 2004-2005, bien que la Chine ait augmenté son appui d’aide au développement à l’Afrique, depuis, le premier forum de la coopération Chine-Afrique en 2000. En terme de dollar, les flux annuels d’appui au développement de la Chine vers l’Afrique sont passés d’environ 310 millions de dollars en 1989-1992 à un chiffre estimé à 1-1,5 milliards en 2004-2005 (Wang, 2007, Taylor, 1998).

Par ailleurs, la Chine a accordé par deux (2) fois un allégement de la dette, selon ses conditions aux pays africains.

 

Cependant, les pays africains s’inquiètent de l’impact éventuel sur l’activité et l’emploi. Cette présence chinoise sur les différents chantiers en Afrique, avec leur propre ouvrier peut tuer la classe moyenne privée, en propension importante en Afrique. Par contre la multiplication des sources locales de pièces détachées, d’équipements et de main d’œuvre afin de faciliter un véritable transfert de technologie contribuerait à stimuler la croissance. Tous ceux-ci doivent être faits avec mesure et tenir compte de la réalité de l’environnement des pays africains.

 

Il faut noter que les africains doivent apprendre à défendre leurs intérêts, mettre l’éducation au départ de leurs programmes de développement, pour prendre leurs destins en main, au lieu de toujours importés d’ailleurs.

L’Afrique ne doit pas accepter, une Afrique-Chine dans l’esprit de la France-Afrique, basé sur un dominé et un dominant .quand, ses dernières années, il est observé l’achat des terres par les chinois pour la production des biens pour la Chine.

L’Afrique doit comprendre qu’une grande ouverture à l’extérieur à ses inconvénients, quand, il est observé, ses visites des américains aux pays africains, du président des Etats-Unis Barack Obama, au secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

 

Cependant, les africains doivent faire un peu leur mea-culpa, ils ont subi une colonisation par certains pays européens, ils ne devraient pas subir une colonisation choisie.

 

Dans ces conditions, la nouvelle colonisation, si les africains le souhaitent doit être à l’avantage des africains, et non de valoriser des Etats africains sans bonne gouvernance, quand ceux-ci leur offre le pays au détriment de leur population.

Les montants des prêts doivent être concordés avec le cadre de viabilité de la dette des pays à faible revenu que beaucoup de pays africains utilisent.

 

Patrick Kouassi

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 21:11

 

L’on ne montrerait pas son village avec la main gauche, comme dit l’adage.  Le mardi 28 juillet 2009, les résultats du baccalauréat (BAC) sont données avec, un pourcentage de réussite de 20,27% et 79, 73% d’échec, beaucoup n’aime pas dire le pourcentage d’échec. Mais, il faut en parler, quelles sont les causes, ses conséquences et quellles solutions à apporter pour des meilleurs résultats futurs pour la Côte d’Ivoire.

 

Tout d’abord, au niveau des causes de l’échec du système scolaire ivoirien, il faut souligner qu’elles sont multiples :

Au niveau de l’élève, il est montré que l’avenir sombre des apprenants , la politiques trop poussée dans notre système éducatif, le culte de la facilité, les droits de cuisage, le temps dans le transport, le temps d’apprentissage, le méthodologie d’apprentissage, le découragement des élèves à aller à l’école sont ses quelques causes de l’échec des élèves et de l’appréciation du résultat du mardi 28 juillet 2008.

 

Si, l’on considère un des indices, comme le temps dans le transport et le temps d’étude, qui repose sur le postulat implicite: l’importance du temps dans le rendement scolaire. Si un apport de la théorie de l’investissement en capital humain est de montrer que le coût de l’éducation vient en bonne partie du temps des élèves, celui-ci pourrait bien être en retour le principal facteur de l’apprentissage. Le rendement scolaire dépend de l’élève. Celui-ci est plus qu’un client de l’école, dans une large mesure, il y trouve ce qu’il apporte en exploitant les ressources mises à sa disposition. Pour cela il doit consacrer du temps, pour maitriser une matière, quand Bloom (1974) conclut, quant à lui, que l’école où le temps consacré à l’apprentissage est le même pour tous mène à l’inégalité et l’échec de plusieurs élèves.

Quand, il est constaté des élèves d’Abidjan aux arrêts de bus pour avoir accès à l’école et sa maison pour son retour, tous ceux-ci concours à désapprendre et conduit à l’échec. Pour les élèves de l’intérieur, les distances très importantes parcourues par ses derniers pour avoir accès à la classe sont des facteurs, qui participe à réduire le temps d’apprentissage et à faire par exemple ses exercices de maisons puisque épuisés à son arrivée à la maison.

 

L’évaluation des divers facteurs du rendement scolaire ne saurait faire abstraction de la famille, considérée, a juste titre, comme un autre lieu d’éducation. Ici aussi plusieurs facteurs contribuent au rendement scolaire, certains peuvent être objectifs, d’autres subjectifs. Les critères objectifs sont la profession, le revenu et richesse des parents, condition de logement, heures d’écoute de la télévision, lecture des journaux, le temps consacré à ses enfants. Tandis d’autres subjectifs, la langue, la religion et l’ethnie.

 

Or en Côte d’Ivoire, on est sans ignorer que la crise a entrainé une détérioration importante des familles, la pauvreté grandissante, les pères de familles perdent leurs sens de chef de famille, toutes choses qui participent à des échecs aussi élevés au niveau scolaire. Toute cette dégradation structurelle, s’accompagne des dégradations conjoncturelles.

 

L’on ne s’aurait, occulté, la place de l’Etat dans ce rendement faible, que l’on observe de moins d’un (1) élève sur quatre (4), a avoir le BAC. Même, si l’éducation est partout un champ d’intervention publique, il importe de se demander pourquoi il devrait en être, ou en est ainsi. Tout, ses hommes d’Eta  qui gèrent l’éducation, ne tardent à dire que l’éducation et la santé sont notre priorité dans tous discours politique, mais cette priorité est à absente dans les faits, quand on observe, le retard dans le paiement des allocations d’indemnité aux fondateurs, pour exemple les étudiants en année de BTS (Brevet de Technicien Supérieur) que des examens sont rejetés pour cause d’indemnité non payées, ne soyons pas surpris des résultats. Tout ce passe comme, si cela est un slogan, si l’on n’y prend garde, comme le dit le dicton populaire, si vous croyez que l’éducation coute cher essayez l’ignorance pour voir.

 

Pour finir, jeter un regard sur notre manière de conduire notre politique en Côte d’Ivoire.

 

Patrick Kouassi

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 19:05

 

 

Par « gouvernance », on entend généralement l’action de piloter, de diriger et de gouverner les affaires d’une organisation. Cette dernière peut être un pays, un groupe de pays, une région, une collectivité territoriale ou une entreprise publique ou privée. La gouvernance met l’accent sur les formes de coordinations, de concertation, de participation et de transparence dans la décision. Elle favorise le partenariat des acteurs et la convergence des intérêts. Dans le modèle de gouvernance, les frontières entre secteur public et privé tendent à s’estomper et la séparation des fonctions politiques et économiques dans le processus de développement est inopérante.

 

L’objectif d’une meilleure gouvernance actuellement poursuivi par les Etats, tant du Nord que du Sud, comprend à la fois le désir d’une direction politique davantage capable, légitime et responsable et le projet d’une exécution administrative, techniquement correcte, moins coûteuse et plus efficace que celles auxquelles on s’était accoutumé

 

Cependant, le terme bonne gouvernance est très vaste, il représente, la représentation politique, la lutte contre la corruption, les droits de l’homme et état de droit, efficacité institutionnelle et efficacité du pouvoir exécutif

 

Toutes choses qui restent utopiques dans nos Etats africains, les Etats développés évoluant des technologies très avancés, les Etats africains sont à la traine, dans des attitudes de révisions inadaptées de leurs constitutions, d’identification du moyen âge, d’élection révolue, de manque de démocratie. L’on comprendrait mieux ses Etats, puisque, l’on n’assiste pas à la bonne gouvernance dans ses Etats; comment le passage d’un état exécutif, législatif, judiciaire pourrait se faire facilement, si le prédécesseur n’a pas mis les bases d’une bonne gouvernance. Ce qui manque de ne pas se faire sans hystérèse.

 

Il faut noter que les africains ont intérêt à faire de la bonne gouvernance, leur leitmotive, puisque, les avantages sont nombreux. La bonne gouvernance est au cœur du développement durable et de la réduction de la pauvreté. À l’évidence, elle est source de croissance économique. Elle renforce des facteurs de production tels que la main-d’œuvre et le capital, et en accroît la productivité. Elle peut également influer sur la répartition des fruits de la croissance économique: la répartition des revenus est cruciale si l’on veut que la croissance aboutisse à la réduction de la pauvreté en Afrique.

 

La gouvernance a donc un impact aussi bien sur la croissance que sur sa répartition. Par conséquent, une meilleure gouvernance permet, en augmentant la croissance et en améliorant l’équité en matière de revenus, de réduire la pauvreté et d’atteindre plus rapidement les Objectifs du Millénaire pour le développement.

Il faudrait une place pour la démocratie et la gouvernance, selon laquelle, le développement ne peut se réaliser en l’absence d’une démocratie véritable.

Les pays africains auront toujours un problème, si la bonne gouvernance n’est pas une réalité dans nos Etats, surtout dans l’organisation de leurs élections.

 

Pour finir, il faut souligner que le train du développement passe à notre gare, empruntons-le, en introduisant la bonne gouvernance et la démocratie dans notre quotidien.

 

 

Patrick Kouassi

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 18:12

 

En 1938, le marché hypothécaire américain était essentiellement constitué d’établissements de dépôts réglementés, comme les banques et associations d’épargne et de prêt, qui se servaient de leurs dépôts pour financer les prêts immobiliers. Ces préteurs gêneraient les prêts et, du fait qu’ils les gardaient en portefeuille, supportaient le risque de crédit, le risque de marché lié aux fluctuations des taux d’intérêt et risque de liquidité lié au financement d’actifs à long terme par des engagements à court terme.

Mais depuis , cette date, c'est-à-dire 70 ans après , le marché hypothécaire résidentiel a connu une mutation radicale, un marché sur lequel de simples établissements de dépôts locaux accordaient des prêts locaux est en effet devenu un marché régi par les grandes banques et sociétés de placement de Wall street , qui utilisent les techniques financières de pointe pour titriser les crédits hypothécaires par le biais de produits dérivés de crédit et d’obligations structurées adossées à des emprunts. Ce mécanisme non contrôlé à engendrer une grave crise, qu’est la crise financière.

 

Cependant, il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, toutes ces méthodes ne sont si développées, à n’en croire le taux de bancarisation, en Côte d’Ivoire est très faible, ne dépassant pas les 10%, pour les particulier et les entreprises sont moins cotés en bourse tous ceux-ci contribuent à ne pas influencer directement l’économie ivoirienne. C’est pourquoi l’économie ivoirienne ne subit pas les effets de la crise. Mais l’Economie ivoirienne, comme la majorité des économies sous développée souffrent de compétitivité, de mauvaise gouvernance, d’une faiblesse de productivité.

 

Les effets de crise financière pourraient se faire sentir au niveau du commerce international puisque la Côte d’Ivoire est essentiellement un pays exportateur de produits agricoles. Avec la crise financière, il pourrait subir les conséquences au niveau de la laisse de la demande mondiale en produits d’importation, les prix des matières d’exportation (café, cacao, coton, caoutchouc, etc.) Ainsi que leur volume d’exportation sont en chute puisque libellé en monnaie étrangère généralement, le dollar qui subit une forte dépréciation.

 

Sans oublier que la majorité des pays développés qui octroient des aides aux pays en développement, comme le cas de la Côte d’Ivoire, cette crise va créer la réduction de l’aide au développement et la baisse des investissements directs due à l’absence des flux financiers.

Par ailleurs, les transferts des migrants, l'aide publique au développement et les investissements directs étrangers subissent également une baisse. Si cette situation continue, il pourrait faire peser des risques sur la stabilité macroéconomique de la Côte d’Ivoire.

 

Au niveau structurel des entreprises, les succursales et les établissements financiers rattachés à des structures développées des pays développés subissant la crise vont dans la moins mesure en Côte d’Ivoire être obliger de faire des restrictions sur certaines de leurs charges voire des dégraissages inévitables en matière d’emploi

 

Ce qui pourrait mettre en mal les objectifs des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) que voudrait atteindre nos différents Etats.

 

 

Patrick Kouassi

 

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 17:58

Le Bureau International du Travail (BIT) définit une personne au chômage à partir de trois conditions: elle est sans travail, elle est disponible pour travailler et elle recherche effectivement du travail (BIT, 1982). Cette définition est reconnue et acceptée dans la plupart des pays. D’apparence simple, elle est cependant susceptible d’interprétations diverses,

 

En Côte d’Ivoire, un bon nombre de jeunes sont au chômage, ses jeunes sont les  plus nombreux dans la population ivoirienne avoisinant les 82,51% avec un âge compris entre 15 et 34 ans, il parait nécessaire de le réduire, mais comment, quand nous savons que la productivité du travail ivoirien est très faible.

 

Comment pouvons-nous réduire la population active au chômage?

 

Cette réduction de la population active pourrait se faire en abaissant l'âge de la retraite à 60 ans, ce qui a exclu du marché du travail les classes d'âge comprises entre 60 et 65 ans, ce qui n’a pas été le cas en Côte d’Ivoire ces dernières années, avec un relèvement du temps d’emploi chez certains fonctionnaires. Des formes plus ciblées d'incitation de départ en retraite anticipée pour les classes d'âge comprises entre 55 et 60 ans permettent par ailleurs d'étendre cette mesure à une nouvelle génération d'individus. De plus, on assiste aussi à une entrée retardée sur le marché du travail de la part des jeunes générations suite à un allongement de la période de formation (poursuites d'études).

Une analyse de la structure démographique de la société ivoirienne montre par ailleurs que les classes d'âge nombreuses issues d’un taux d’accroissement naturel avoisinant les 3,5% ne seront pas intégralement compensées par les nouvelles générations qui sont moins nombreuses. La réduction de la population active va donc s'accélérer au cours des prochaines années de manière naturelle, puisque le taux de croissance ne suit pas.

Le problème posé par ce type de mesure concerne les organismes de prestations sociales qui ne disposent pas de moyens financiers suffisant pour financer dans le futur les pensions retraites versées à un nombre croissant de bénéficiaires et ce sur de plus longues périodes.

Pour régler, le chômage des jeunes, la France a utilisé la réduction du temps de travail : si un individu travaille moins longtemps qu'avant, alors il "libère" des heures de travail (Le passage en France aux 35 heures (au lieu de 39) se traduit ainsi par une diminution de près de 10 % de l'offre de travaille sur le marché du travail national.) qui devront être réalisées par un autre salarié. La réduction du temps de travail, en réduisant le volume horaire par travailleur entraîne donc une diminution de l'offre globale de travail. Cependant, il faut noter que en Côte d’Ivoire, le temps de travail n’est pas rempli, convenablement, comment la réduire, pour créer un temps de travail pour d’autres en chômage, puisque la productivité dans certains secteurs d’activité.

 

La politique de l'emploi en Côte d’Ivoire comprend donc des mesures générales (relance de l'activité économique) mais aussi des mesures spécifiques tournées vers certains groupes sociaux particuliers jugés prioritaires à un moment donné, qui donne par ailleurs des signaux faibles.

 

De plus, l'Etat cherche à enrichir la croissance économique en emploi en modifiant les modes de régulation du marché du travail., Si la croissance est purement intensive (quelque soit son niveau), l'emploi risque de ne pas progresser et même de régresser (en fonction de l'évolution des autres facteurs : population active, temps de travail, combinaison des facteurs de Production).Cette démarche est liée au fait que le marché du travail apparaît comme moins réactif aux évolutions de l'activité économique que certains marchés du travail étrangers. Les raisons d'un tel phénomène semblent liées à diverses rigidités qui ont été introduites afin de réguler le fonctionnement du marché du travail.

 

Même, si nous exploitons des méthodes appliquées ailleurs, les économies africaines connaissent beaucoup de perversité comme, c’est le cas en Cote d’Ivoire, avec l’impact de la crise que connaît la Côte d’Ivoire depuis 7 ans et les effets pervers de la crise mondiale.

 

Patrick Kouassi

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 17:58

Le Bureau International du Travail (BIT) définit une personne au chômage à partir de trois conditions: elle est sans travail, elle est disponible pour travailler et elle recherche effectivement du travail (BIT, 1982). Cette définition est reconnue et acceptée dans la plupart des pays. D’apparence simple, elle est cependant susceptible d’interprétations diverses,

 

En Côte d’Ivoire, un bon nombre de jeunes sont au chômage, ses jeunes sont les  plus nombreux dans la population ivoirienne avoisinant les 82,51% avec un âge compris entre 15 et 34 ans, il parait nécessaire de le réduire, mais comment, quand nous savons que la productivité du travail ivoirien est très faible.

 

Comment pouvons-nous réduire la population active au chômage?

 

Cette réduction de la population active pourrait se faire en abaissant l'âge de la retraite à 60 ans, ce qui a exclu du marché du travail les classes d'âge comprises entre 60 et 65 ans, ce qui n’a pas été le cas en Côte d’Ivoire ces dernières années, avec un relèvement du temps d’emploi chez certains fonctionnaires. Des formes plus ciblées d'incitation de départ en retraite anticipée pour les classes d'âge comprises entre 55 et 60 ans permettent par ailleurs d'étendre cette mesure à une nouvelle génération d'individus. De plus, on assiste aussi à une entrée retardée sur le marché du travail de la part des jeunes générations suite à un allongement de la période de formation (poursuites d'études).

Une analyse de la structure démographique de la société ivoirienne montre par ailleurs que les classes d'âge nombreuses issues d’un taux d’accroissement naturel avoisinant les 3,5% ne seront pas intégralement compensées par les nouvelles générations qui sont moins nombreuses. La réduction de la population active va donc s'accélérer au cours des prochaines années de manière naturelle, puisque le taux de croissance ne suit pas.

Le problème posé par ce type de mesure concerne les organismes de prestations sociales qui ne disposent pas de moyens financiers suffisant pour financer dans le futur les pensions retraites versées à un nombre croissant de bénéficiaires et ce sur de plus longues périodes.

Pour régler, le chômage des jeunes, la France a utilisé la réduction du temps de travail : si un individu travaille moins longtemps qu'avant, alors il "libère" des heures de travail (Le passage en France aux 35 heures (au lieu de 39) se traduit ainsi par une diminution de près de 10 % de l'offre de travaille sur le marché du travail national.) qui devront être réalisées par un autre salarié. La réduction du temps de travail, en réduisant le volume horaire par travailleur entraîne donc une diminution de l'offre globale de travail. Cependant, il faut noter que en Côte d’Ivoire, le temps de travail n’est pas rempli, convenablement, comment la réduire, pour créer un temps de travail pour d’autres en chômage, puisque la productivité dans certains secteurs d’activité.

 

La politique de l'emploi en Côte d’Ivoire comprend donc des mesures générales (relance de l'activité économique) mais aussi des mesures spécifiques tournées vers certains groupes sociaux particuliers jugés prioritaires à un moment donné, qui donne par ailleurs des signaux faibles.

 

De plus, l'Etat cherche à enrichir la croissance économique en emploi en modifiant les modes de régulation du marché du travail., Si la croissance est purement intensive (quelque soit son niveau), l'emploi risque de ne pas progresser et même de régresser (en fonction de l'évolution des autres facteurs : population active, temps de travail, combinaison des facteurs de Production).Cette démarche est liée au fait que le marché du travail apparaît comme moins réactif aux évolutions de l'activité économique que certains marchés du travail étrangers. Les raisons d'un tel phénomène semblent liées à diverses rigidités qui ont été introduites afin de réguler le fonctionnement du marché du travail.

 

Même, si nous exploitons des méthodes appliquées ailleurs, les économies africaines connaissent beaucoup de perversité comme, c’est le cas en Cote d’Ivoire, avec l’impact de la crise que connaît la Côte d’Ivoire depuis 7 ans et les effets pervers de la crise mondiale.

 

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