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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 18:12

 

En 1938, le marché hypothécaire américain était essentiellement constitué d’établissements de dépôts réglementés, comme les banques et associations d’épargne et de prêt, qui se servaient de leurs dépôts pour financer les prêts immobiliers. Ces préteurs gêneraient les prêts et, du fait qu’ils les gardaient en portefeuille, supportaient le risque de crédit, le risque de marché lié aux fluctuations des taux d’intérêt et risque de liquidité lié au financement d’actifs à long terme par des engagements à court terme.

Mais depuis , cette date, c'est-à-dire 70 ans après , le marché hypothécaire résidentiel a connu une mutation radicale, un marché sur lequel de simples établissements de dépôts locaux accordaient des prêts locaux est en effet devenu un marché régi par les grandes banques et sociétés de placement de Wall street , qui utilisent les techniques financières de pointe pour titriser les crédits hypothécaires par le biais de produits dérivés de crédit et d’obligations structurées adossées à des emprunts. Ce mécanisme non contrôlé à engendrer une grave crise, qu’est la crise financière.

 

Cependant, il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, toutes ces méthodes ne sont si développées, à n’en croire le taux de bancarisation, en Côte d’Ivoire est très faible, ne dépassant pas les 10%, pour les particulier et les entreprises sont moins cotés en bourse tous ceux-ci contribuent à ne pas influencer directement l’économie ivoirienne. C’est pourquoi l’économie ivoirienne ne subit pas les effets de la crise. Mais l’Economie ivoirienne, comme la majorité des économies sous développée souffrent de compétitivité, de mauvaise gouvernance, d’une faiblesse de productivité.

 

Les effets de crise financière pourraient se faire sentir au niveau du commerce international puisque la Côte d’Ivoire est essentiellement un pays exportateur de produits agricoles. Avec la crise financière, il pourrait subir les conséquences au niveau de la laisse de la demande mondiale en produits d’importation, les prix des matières d’exportation (café, cacao, coton, caoutchouc, etc.) Ainsi que leur volume d’exportation sont en chute puisque libellé en monnaie étrangère généralement, le dollar qui subit une forte dépréciation.

 

Sans oublier que la majorité des pays développés qui octroient des aides aux pays en développement, comme le cas de la Côte d’Ivoire, cette crise va créer la réduction de l’aide au développement et la baisse des investissements directs due à l’absence des flux financiers.

Par ailleurs, les transferts des migrants, l'aide publique au développement et les investissements directs étrangers subissent également une baisse. Si cette situation continue, il pourrait faire peser des risques sur la stabilité macroéconomique de la Côte d’Ivoire.

 

Au niveau structurel des entreprises, les succursales et les établissements financiers rattachés à des structures développées des pays développés subissant la crise vont dans la moins mesure en Côte d’Ivoire être obliger de faire des restrictions sur certaines de leurs charges voire des dégraissages inévitables en matière d’emploi

 

Ce qui pourrait mettre en mal les objectifs des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) que voudrait atteindre nos différents Etats.

 

 

Patrick Kouassi

 

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