Existe-t-il une demande induite des médecins ivoiriens ?
On doit le concept de « demande induite » ( supply induced demand) au canadien Robert Evans ( 1974) au début des années 1970
Pour rappel l’objectif principal du système de santé est l'amélioration de la santé de la population. Les prestations de services de santé en sont la principale fonction.
Mais généralement, les médecins, les spécialistes, les chirurgiens s’en écartent dans nos pays en développement et en particulier en Côte d’Ivoire.
En période normale, les médecins et les spécialistes, chirurgiens, des hôpitaux, pour une consultation demande aux patients de quoi ils souffrent, celui décrit son mal, ce dernier lui prescrit une ordonnance pour son mal en toute incertitude de la décision médicale. Ce choix primaire des médecins ivoiriens peut engendrer des dépenses financiers pour le patient à priori, dans le cas contraire le guérir, si cela n’est pas le cas, une autre dépense devra être effectuer par le malade pour chercher sa guérison, tout se passe comme un schéma séquentiel.Mais, aussi, il faut assister aux charges supplémentaires, pour manque de matériels, les malades doivent consulter des cabinets, laboratoires ou cliniques privés des cabinets privés pour leurs examens complémentaires. Ce qui expose le malade à un renoncement aux soins pour raisons financières.
Quand en période d’exception , comme c’est le cas d’une grève par exemple, le secrétaire général du Syndicat appellent, ses camarades à la grève, pour le constater, il suffit de s’y rendre dans les CHU (Centre Hospitalier Universitaire) du district d’Abidjan pour voir un malade qui serait hospitalisé au CHU, sans soin et sans pansement pendant la semaine de grève Les obstacles à approcher le système de santé ivoirien, les insuffisance des infrastructures sanitaires et des équipements médicaux, pénurie des médicaments, insuffisance des ressources humaines, et un dysfonctionnement dans l'organisation du système de soins, cause de grave induction de l’offre des médecins envers leurs patients, les obligeant à se tourner vers des cliniques privées ou des tradi-praticiens, guérisseurs, mystiques Les patients ayant un revenu faible se retourneraient à la maison avec leurs maux, qui cause des énormes pertes en vie humaines, toutes choses qui concourent à de graves violations des droits humains.
Au regard de certaines attitudes de nos médecins, il appartient à la corporation d'identifier ces marginaux et de les sanctionner. Il appartient exclusivement et entièrement à l'Ordre National des Médecins de Côte d'Ivoire d'y remédier. En fonction des lois et règlements en vigueur, des principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine, et à l'observation, par tous ses membres, des règles édictées par le code de déontologie.
P.K