QUELLE DEMOCRATIE POUR L’AFRIQUE?

Le mot démocratie, de manière étymologie est formé à partir de deux termes grecs "démos" qui signifient "peuple" et "kratos" qui signifie "le pouvoir". D'après son étymologie, ce mot signifie donc "le pouvoir du peuple". Le mot "démocratie" désigne donc un régime politique dans lequel le pouvoir appartient au peuple, c'est-à-dire dans lequel le peuple est souverain. Dans le lexique politique et en histoire, on distingue la "démocratie directe", régime dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même sans l'intermédiaire d'un organe représentatif, de la "démocratie représentative" où il la délègue à des représentants interposés. Cette démocratie est très de façade dans nos Etas africains. Depuis l’indépendance, l’Afrique a été dominé par des gouvernements autoritaires. En effet, entre 1946 et 2000, on compte seulement 189 années-pays de démocratie en Afrique contre 1.823 années-pays de dictature. (Golder and Wantchekon (2004)). Les pouvoirs dits démocratiques en Afrique se comporte de manière dictatoriale, avec des gouvernements sous ses régimes qui privent la population du pouvoir intellectuel et de l’avantage d’une exécution privée et décentralisée de l’action dans certains cas, ils ont adopté un comportement prédateur, encouragent la corruption en soutirant des rentes ou des pots-de-vin au détriment de la société. A cause des institutions incohérentes qui résultent d’une administration fortement politisée, le gouvernement est incapable de régler les problèmes collectifs et de transcender les intérêts individuels ou collectifs. En Afrique, le nouveau paysage politique crée pendant la transition vers la démocratie l’on été selon des critères ethniques. A regarder les élections municipales de 2000 en Côte d’Ivoire Dans de nombreux pays, des partis politiques ethniques se sont développés et dans ceux très fragmentés sur le plan ethnique, aucun parti politique n’est capable de remporter la majorité des votes. Un candidat gagne une élection présidentielle en formant une coalition, cela conduit à l’émergence de «faiseurs de rois». Les sondages décrites ses derniers jours qui donnent vainqueurs, le président Gbagbo Laurent suivi du président Bédié Henri et du premier ministre Alassane Ouattara, qui donnent un total de 100%. Tout ce passe comme si, c’est seulement les trois candidats à la présidentielle de la république de Côte d’Ivoire au premier tour, avec une marge d’erreur de trois pourcent (3%) selon l’office de sondage. Cette approche électorale à quatre (4) mois des élections met déjà en mal le code de bonne conduite signé, avec l’activation des satellites, qui réclament un suffrage nécessaire pour leur candidat, pour dire que la simple promulgation d’une démocratie n’est donc pas une condition suffisante pour obtenir de bons résultats socio politiques et économiques Pour y arriver, il faudrait une bonne gouvernance pour enregistrer une croissance, qu’il faille bien distribué. Eviter les groupes ethniques qui agissent comme des bactéries qui phagocytent le système pour soutirer des rentes qui entretiennent des administrations fort politisée et une corruption généralisée. Les gouvernements doivent être suffisamment isolés de la structure sociale environnante pour éviter d’être pris en otage par les groupes ethniques ou les groupes d’intérêt particuliers. Développer la société civile, promouvoir le secteur privé, la liberté de la presse, qui facilite la circulation de l’information et contribue à l’éducation des électeurs est cruciale pour le développement de la société civiles. Afin l’indépendance des institutions de tous partis politiques pour promouvoir la transparence. Patrick Kouassi