L’immigration qui a commencé en Côte d’Ivoire pendant la période de la colonisation, s’accroît d’année en année pour engendrer aujourd’hui une population d’origine étrangère dont l’importance dépasse de très loin le seuil de tolérance acceptable pour un peuple. Une présence étrangère aussi massive ne peut manquer d’avoir des répercussions diverses sur tous les plans de la vie socioculturelle, économique et politique. Cette immigration galopante a transformé la structure même de la population du pays. C’est dès les années 1930, sous la colonisation que l’immigration en Côte d’Ivoire a commencé sous sa forme actuelle. C’est le pouvoir colonial qui avait créé et entretenu ces migrations vers la Côte d’Ivoire pendant toute cette période pour une exploitation maximale des potentialités culturales et naturelles de l’ère coloniale. C’est ainsi que l’ex Haute-Volta, dont les habitants paraissaient valeureux au travail aux yeux de l’administration coloniale, a été momentanément rattachée à la Côte d’Ivoire pour favoriser et accentuer le recrutement de la main d’œuvre de la Haute-Volta. Après l’indépendance, la Côte d’Ivoire a poursuivi son développement par la mise en place d’une politique de valorisation attractive de la main d’œuvre étrangère (libre entrée sur le territoire, revenus rémunérateurs et transférables, emplois disponibles…) et ainsi permis aux immigrants de continuer à affluer dans le pays. La politique d’ouverture, libérale, hospitalière et pacifique prônée et pratiquée par la Côte d’Ivoire du président Félix Houphouët-Boigny (fondateur du RDA) et de son digne successeur, le président Henri Konan Bédié, concrétisée par divers accords de libre circulation, de libres échanges économiques (ex: celui de la CEDEAO) et l’hospitalité bien connue de l’Ivoirien, ont énormément contribué à favoriser cette immigration.
Cette immigration sans précédant ivoirienne est utiliser et manipuler par les politiciens à certains politiques. Que se soit un ou autre qui soit au pouvoir, l’on l’utilise à des fins politiciennes. Cette mobilité des africains de l’ouest est en grande partie liée à une migration internationale de travail. Les retombées bénéfiques politiques s’observent maladroitement par le politique ivoirien. La question d’émigration est un enjeu électoral important pour la Côte d’Ivoire. Il l’est aussi dans les grands pays d’immigration en Afrique de l’ouest à travers les concepts flous de Gabonisation et d’ivoirité.
L’on ne doit occulter qu’en Cote d’Ivoire, il existe plus de trois (3) à quatre (4) générations d’immigrants ouest africaines installées en Côte d’Ivoire et l’approche utilisée ses dernières années au regard de l’espace électif , dont son utilisation des étrangers ou immigrés en Côte d’Ivoire dérangent , revoyons cette méthodologie et pensons y très rapidement
Il faut noter que la diversité culturelle, la religion, l’ethnicité, est un cocktail explosif, qui s’il n’est pas bien mesuré, qui n’est pas bien contrôlé par les politiciens, les feront disparaître comme des idiots dans l’histoire.
Patrick Kouassi