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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 12:34

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La crise économique en Afrique de l’Ouest se poursuit et même s’accentue dans les années 80 et 90. Le secteur industriel comme le secteur agricole est affecté par la récession et l’emploi fléchit de manière généralisée. Cette tendance est renforcée par la diminution des investissements due à la baisse de la consommation des ménages et à la baisse des investissements publics. En réponse à cette dégradation de la situation, des programmes d’ajustement structurel (PAS) ont été mis en œuvre par les gouvernements avec l’appui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI). Ces programmes ont imposé une série de mesures au premier rang desquelles figurait la réduction des dépenses de l’état. Ce qui a impliqué, entre autre, un rapide désengagement de l’état des services sociaux (éducation, santé, logement par exemple) et la réduction des effectifs dans la fonction publique pour réduire la masse salariale. Le chômage et le sous-emploi ont progressé, alors qu’un nombre croissant de jeunes diplômés entrent chaque année dans le marché du travail à la recherche d’un emploi. Ses différents programmes d’ajustement structurel n’ont pas produire les résultats escomptés. Les insuffisances d’investissement public se sont accentuées avec le coup d’Etat manqué en 2002, mué en rébellion, qui à provoquer la scission du pays en deux(2). Un territoire géré par les Forces Nouvelles avec responsable le premier ministre de Côte d’Ivoire et une autre géré par le président Laurent Gbagbo.

 

A partir de 2002, au regard du bicéphalisme des choses étatiques, l’on assiste à deux (2) caisses, deux territoires, deux, deux      , toutes choses qui contribuent à l’inefficacité d’un Etat démocratique. Ses différentes attitudes provoquent un manque d’intérêt pour les populations, par le manque d’investissement pour leur épanouissement.

 

Le manque d’investissement, ses dernières années a crée de graves conséquences sur la population, l’on assiste à des délestages de part et d’autres, délestage électrique, délestage du transport, délestages d’eau potable, d’autres sont encore à venir du au manque d’investissement criarde que la Côte d’Ivoire n’a pu effectuer ses dernières années, tout se passe comme, si tout était amortir en Côte d’Ivoire.

 

DELESTAGE ELECTRIQUE: l’on assistera à une perte en terme de fisc pour l’Etat de Côte d’Ivoire, voire de monnaie pour le pays

 

Cette crise énergétique est ressentie plus durement par les petites et moyennes entreprises (PME). Les coupures intempestives d'électricité paralysent les activités économiques, notamment à Abidjan, la capitale économique, où quelque 2.800 entreprises industrielles sont abonnées à la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), selon Kouassi N'Dah, directeur de l'énergie au Bureau national d'études techniques et du développement

 

L’une des premières conséquences du délestage dans ce pays est le ralentissement du service et l’accumulation du travail à faire dans les entreprises.

 

Au Plateau, le centre des affaires à Abidjan, les coupures d’électricité sont moins courantes et les entreprises de cette zone disposent de puissants groupes électrogènes pour échapper aux délestages.

 

Si de grandes entreprises peuvent acquérir ces moyens pour maintenir leurs activités, cela n’est pas le cas des petites exploitations. (Ferronnerie, coiffure, Cyber café, maquis, restaurant, vendeuse d’eau glacée, les glaciers…)

 

Cependant, "Depuis une dizaine années, le secteur de l'électricité en Côte d'Ivoire n'a connu ni investissement, ni réhabilitation de ses infrastructures, alors que la consommation de l'électricité augmente de 5 pour cent par an", a déclaré à IPS, Jean Djaha, un cadre de la CIE.

 

En attendant, les entreprises moins nanties sont obligées de s'abonner aux groupes électrogènes. Ainsi, pour maintenir sa capacité de production, une usine de fabrication de sac en fibre naturel dispose d'un puissant groupe électrogène.

 

Mais, un groupe électrogène d'une puissance de 30 kilowatts triphasés diesel de coûte environ 10 millions FCFA (environ 20.833 dollars) à Abidjan, ce qui n’est pas à la portée des PME.

 

Dans l'ensemble, les groupes électrogènes les plus utilisés varient entre 150.000 FCFA (312,5 dollars) et 200.000 FCFA (416 dollars); avec une consommation en carburant (essence super) qui oscille entre huit et 10 litres pendant les heures de coupure. Le litre du super coûte plus de 710 FCFA (1,5 dollar) en Côte d'Ivoire.

Comme, si le délestage électrique ne suffisait pas , l’on assiste ses dernières heures au délestage du transport.

 

DELESTAGE DU TRANSPORT: l’on ne finit de consommer un délestage et qu’un autre surgit, comme pour dire l’on ne saurait avoir un (1) sans deux (2).Les transporteurs et les syndicalistes du transport sont rentrés en grève depuis le lundi 12 avril 2010 suite à l’augmentation du prix du carburant de gasoil à 645F CFA le litre. Toutes choses qui contribueraient à l’augmentation des prix des denrées de premières nécessités

 

Désormais, les entreprises, les ménages sont obligées de planifier leurs activités en tenant compte de l’impact du délestage. La Côte d'Ivoire doit se tourner vers des "solutions d'extrême urgence".

 

L’on ne saurait quel délestage nous attend, « Yako » population ivoirienne.

 

 

 

 

Patrick KOUASSI

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