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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 17:48
De façon générale , on peut caractériser le marché comme un lieu abstrait , de rencontre et d’échange d’informations et de biens , rencontres régies par des conventions explicites ou implicites qui dépendent du bien , des habitudes des échangistes, et d’un cadre institutionnel qui délimite au moins ce qui est interdit( Mallet, 1980, P9) Les concepts de marché et de travail ne sont intimement liés que dans un contexte historique du développement des forces productives dans lequel le salariat est la forme dominante de l’activité des individus. Et dans le système économique actuel, le travail est non seulement source de la valeur, mais également le fondement de l’échange. Ce fondement de l’échange réside chez les marxistes comme une force de travail qui n’est ni du travail, ni l’emploi, plutôt une force de travail, c'est-à-dire une capacité ultérieur du travail : ce que l’ouvrier vend, ce n’est pas directement son travail, mais sa force de travail dont il cède au capitaliste la disposition momentanée. Cette force de travail n’est achetée par l’employeur que dans la perspective de la mise en œuvre dans le cadre d’une activité productive. Elle n’est donc pas assimilable à une simple marchandise dont les propriétés sont complètement spécifiées (Reynaud, 1985). D’ailleurs, Marshall avait déjà révélé ce point, et reconnaissait que le travail est différent des autres marchandises dans la mesure où l’on ne peut séparer les travailleurs des services qu’ils fournissent: ils apportent sur le lieu de travail leur histoire, leur culture et leurs normes sociales. Dans le même ordre d’idées, Keynes et Hicks ont également reconnu que la relation de travail diffère d’autres types de rapport contractuel à cause de sa durée souvent longue et indéterminée, ce qui permet à la coutume et aux normes de justice salariale de se développer (Marsden, 1990) Le front social en Côte d’ivoire ses derniers mois a été vécu avec beaucoup de difficultés par la population, par la faute d’un employeur, L’Etat de Côte d’Ivoire et ses ouvriers. Les médecins, les enseignants du primaire, secondaire et supérieur, les greffiers, les agents du ministère de la fonction publique, les agents des collectivités publiques … L’appréciation à donner à ses différentes grèves résident dans ses substances et ses nombreux décrets édités en Côte d’ Ivoire qui deviennent caduque, face à une évolution croissante des biens et services dont sont confrontés les agents de l’Etat au marché des biens et services. Il faut noter que les salaires en Côte d’Ivoire ne sont plus adaptés à l’inflation croissante, au regard du cours mondial du pétrole, des fluctuations croissantes des variables. Ailleurs les salaires croissent avec certains indicateurs comme l’inflation tandis qu’en Côte d’Ivoire les salaires ont été statique durant plusieurs périodes, son adaptation au regard des agrégats économiques sont restés peu appréciables et certains corps au vue de leur métier sont méprisés, à aller même les menacer. L’Economie est un tout, tous les individus composant la société ivoirienne doivent être pris en considération, du cadre de société à l’ouvrier, parce que tous participent à la consommation nationale et aux investissements toutes choses qui créent de la croissance économique Ainsi, le marché du travail reste un marché à part entière, confrontant les offres des travailleurs et les demandes des employeurs. Pensons-y tôt pour éviter des lendemains difficiles à nos enfants sur le marché du travail et pour ne pas rester sous développé. Patrick Kouassi
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