IDENTITE NATIONALE FRANÇAISE : QUELS ENJEUX ?

"L’identité est un ensemble de critères, de définitions d’un sujet et un sentiment interne. Ce sentiment d’identité est composé de différents sentiments : sentiment d’unité, de cohérence, d’appartenance, de valeur, d’autonomie et de confiance organisés autour d’une volonté d’existence". Les dimensions de l'identité sont intimement mêlées : individuelle (sentiment d'être unique), groupale (sentiment d'appartenir à un groupe) et culturelle (sentiment d'avoir une culture d'appartenance).L'identité - A.Mucchielli - Puf, 1986. L’identité nationale prise par rapport à la définition de A.Mucchielli, (1986), la notion d’appartenance apparait bien dans sa définition. Si nous nous imaginons des émigrés vivant sur le territoire français plus de vingt (20) ans qui contribuent au PIB (Produit Intérieur Brut) français, ne pourraient avoir la nationalité française, s’il le désire, reste problématique. Si, après tant d’années d’effort et de force de travail donnés à la république française, l’on voudrait leurs rappeler pour certains, leurs origines et faire une naturalisation au cas par cas. Cependant, pour l’utilisation de la force de travail, le cas par cas disparait. Il faut souligner que tout individu est conscient de sa propre identité par rapport à l'existence et au monde. Elle résulte d'un processus complexe qui lie étroitement la relation à soi et la relation à autrui, l'individuel et le social. C'est aussi un phénomène dynamique qui évolue tout au long de l'existence, marqué par des ruptures et des crises. Quand Nicolas Sarkozy, président de la république française crée à son arrivée un ministère chargé de l’Immigration et de « l’Identité nationale» comme si les français n’avaient ils pas d’identité. L’identité ne s’affirme pas, elle est sentiment, l’introduire dans un pays comme la France est un risque d’enfermement identitaire et d’exclusion dont on mesure, et ou la liberté serait de façade, chaque jour depuis deux ans et demi, la profonde gravité. Très officiellement, des mots ont été introduits sur la scène publique, qui désignent et stigmatisent l’étranger - et par ricochet, quiconque a l’air étranger. Réfugiés et migrants, notamment originaires de Méditerranée et d’Afrique, et leurs descendants, sont séparés d’un «nous» national pas seulement imaginaire puisque ses frontières se redessinent sur le plan matériel, administratif et idéologique. Robert Garnier (1545-1590) «Le pays est partout où l’on se trouve bien .La terre est aux mortels une maison commune.»