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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 12:58

 

Apres les élections de 2000, qui à vue l’«exclusion» de certains candidats, avec l’accès au pouvoir de Laurent Gbagbo, jugé d’élection calamiteuse. Cette élection qui aura lieu le 29 novembre 2009, verra la participation de tous les candidats qui ont paraphé l’accord de Marcoussis et autres.

 

En cette année d'élection présidentielle ivoirienne, l'attention des politiques se tournent vers les technologies de suffrages. Pour une meilleure élection, les acteurs politiques ont opté pour une technologie avancée, en signant un accord avec une structure française, SAGEM, pour une élaboration d’une liste électorale qui ne souffre de contestation. Cette élection qui ne souffrirait pas de contestation post électorale a valu à la Côte d’Ivoire, une dépense de plus de 200 milliards de FCFA.

 

Pouvons nous avoir des élections qui ne souffrent d’aucune qui contestation?

Nous ne serons répondre à l’affirmative, parce que les partis politiques sont des structures privées, qui convoitent le pouvoir d’Etat, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition.

 

Cependant, notre préoccupation réside dans un investissement de 200 milliards de francs CFA dans un processus électoral, au détriment de la précarité des ivoiriens, sans oublier que le recensement des ivoiriens est une chose au quotidienne, il suffit de moderniser les municipalités pour qui joue se rôle qui leur est dévolu depuis longtemps, afin d’actualiser la liste des votants. Les élections apporteront-elles une stabilité à la Côte d’Ivoire, si selon le DSRP (Document de Stratégie et de la Réduction de la Pauvreté), un (1) ivoirien sur deux (2) est pauvre, et le chômage va grandissante.

 

Par ailleurs, il faut fait remarquer que cette somme pourrait servir à des investissements important pour le peuple, pour qui, les politiciens disent vouloir lutter tant, de quelle lutte parlent-ils? La vrai lutte, c’est la pauvreté, la précarité de la vie, la dégradation de l’environnement, le chômage poussé des jeunes.

 

Si, les africains prenaient, un peu des exemples positifs sur les pays européens, des Etats Unis, pour ne pas aller très loin, regardons certains pays d’Asie , avec lesquels , nous avions le même PIB (Produit intérieur Brut) ont pu jugulé la crise financière qui prévaut actuellement. Ses pays ont injecté des milliards de dollars et d’euros dans leurs économies pour sauver des entreprises, des structures financières, des institutions d’assurances, au delà sauver des emplois ; qui est primordial à la survie d’une économie, d’un peuple. Tandis les pays africains, il faut creuser l’emploi, appauvrir son peuple pour mieux l’asservir…

 

Les jours à venir, nous situeront sur l’avenir de la Côte d’Ivoire, un espoir ou un désespoir.

 

Patrick Kouassi

 

 

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